Les sites russes dignes de compléter la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (suite)

Quelles curiosités de Russie mériteraient d'être ajoutées à la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO? RBTH vous présente aujourd'hui la deuxième partie de sa sélection des lieux faisant la beauté du pays.

Oglakhty

Crédit : Legion MediaCrédit : Legion Media

La zone de collines Oglakhty – dans la réserve naturelle de Khakassie (Sibérie méridionale) – est située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Minoussinsk (à plus de 4 000 km à l’est de Moscou). En 2016, elle a été reconnue « d’un grand intérêt scientifique en termes de patrimoine naturel ».

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Les milliers de peintures rupestres de différentes périodes historiques qui ont été découvertes sur les affleurements rocheux et les fragments de roches témoignent de changements dans l’environnement, évoquent les méthodes d'élevage et nous renseignent sur la culture matérielle et intellectuelle des peuples qui ont habité cette région.

Testament du lac Kenozero

Crédit : Vladimir Vyatkin / RIA NovostiCrédit : Vladimir Vyatkin / RIA Novosti

Le parc national de Kenozero (environ 900 km au nord de Moscou) impressionne par ses lacs pittoresques, ses chapelles en bois, ses anciens villages et ses formations fluvio-glaciaires. En raison des conditions géologiques, la plaine forme un soulèvement entouré de vastes zones humides et de taïga, ce qui lui assure un relatif isolement et des paysages hétérogènes.

Le parc national de Kenozero a été créé en 1991. Il dispose de sa propre réglementation visant à maintenir la gestion traditionnelle des ressources naturelles et à préserver les monuments historiques et culturels. Il a reçu en 2004 le statut de réserve biosphérique de l’UNESCO.

Monts Ilmen

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Les monts Ilmen sont situés dans l’Oural méridional, dans la région de Tcheliabinsk, le chemin de fer le plus proche se trouvant à Miass (à 1 500 km à l’est de Moscou). Ces monts sont un phénomène géologique unique en son genre et sont célèbres pour leurs pegmatites avec inclusions de métaux rares et semi-précieux que l’on trouve dans différentes roches métamorphiques et plutoniques ayant subi des déformations et des modifications de la composition. Ce site a été inscrit sur la Liste indicative de l’UNESCO en 2008.

Îles du Commandeur

Crédit : A. Kibaltchitch / RIA NovostiCrédit : A. Kibaltchitch / RIA Novosti

Les îles du Commandeur (ou îles Komandorski) se trouvent à plus de 8 000 km à l’est de Moscou. Ce sont 15 îles qui forment l’extrémité d’un arc volcanique du plateau sous-marin s’étendant de l'Alaska au Kamtchatka. La plus grande partie du territoire est occupée aujourd’hui par des vallonnements. Les îles représentent un mélange de cultures russe et aléoutienne. C’est l’unique endroit en Russie où nidifient certains oiseaux américains. Les îles ont été portées sur la Liste indicative de l’UNESCO en 2005.

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Grand marais de Vassiougan

Crédit : Sergueï Fomine / Global Look PressCrédit : Sergueï Fomine / Global Look Press

Cette zone marécageuse, la plus vaste de l’hémisphère nord, se trouve en Sibérie occidentale. Elle s’est beaucoup étendue depuis sa formation et couvre aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de kilomètres dans les régions de Tioumen, d’Omsk, de Tomsk et de Novossibirsk. Le marais de Vassiougan figure sur la Liste indicative de l’UNESCO depuis 2007.

Repères :  La Russie sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO

Les premiers sites inscrits au patrimoine mondial datent de 1978. Les premiers biens protégés de Russie y figurent depuis 1990 : le centre historique de Saint-Pétersbourg, le Kremlin de Moscou et l’île de Kiji. La cathédrale et le monastère de l’Assomption de l’île-village de Sviajsk et les Paysages de la Dauria ont été ajoutés en juillet dernier à cette Liste qui compte désormais 28 sites russes (17 culturels et 11 naturels). Selon le règlement de l’UNESCO, chaque année, un pays ne peut nommer que deux sites du patrimoine culturel ou naturel. L’examen de la demande prend environ un an et demi.

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