Un tiers de l’armée russe s’est rassemblé pour les plus grandes manœuvres militaires de l’histoire de la Fédération de Russie, baptisées Vostok-2018 (Est-2018) et exécutées du 11 au 17 septembre sur des « champs de bataille » de Moscou au Kamtchatka.
Présent lors des manœuvres militaires sur le polygone de Tsougol, en Transbaïkalie (Sibérie orientale), le char de combat Type 96 (ou ZTZ-96A) évolue au sein de l'Armée populaire de libération chinoise.
Ministère russe de la DéfenseSelon le ministère russe de la Défense, plus de 300 000 soldats, 36 000 véhicules et 1 000 avions ont en effet été « envoyés au combat » dans les régions orientales du pays.
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, venu assister à la principale étape des manœuvres militaires sur le polygone de Tsougol.
Vyacheslav Prokofyev/TASSÉvénement d’envergure, il a compté parmi ses spectateurs le président russe, Vladimir Poutine, ainsi que le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou.
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Les Districts militaires Central et Est, la Flotte du Nord, les unités aéroportées, les forces « trans-horizon », les véhicules militaires et le commandement tactique aérien des Forces aérospatiales russes participent à cet événement, a annoncé Valeri Guerassimov, chef d'état-major des Forces s de Russie.
Hélicoptères Mi-26.
Ministère russe de la DéfenseLe but tactique de ces manœuvres est d’accroître les compétences terrestres, aériennes et maritimes des soldats, ainsi que de perfectionner leur travail de groupe dans les régions de l’Est et les plus importantes zones maritimes et océaniques orientales.
Système de défense antimissile S-400 durant les préparatifs de Vostok-2018 sur le polygone de Telemba, en Bouriatie (Sibérie orientale).
Ministère russe de la DéfenseDans le cadre de ces exercices, les forces armées se sont par exemple entrainées à repousser une attaque fictive venue du ciel, en impliquant notamment leurs systèmes de défense antimissile flambant neufs S-400.
Les troupes russes ont par ailleurs été rejointes par des unités chinoises et mongoles, mettant en avant les possibilités de coopération de la Russie dans cette zone du monde.
36 000 véhicules blindés, lourds et légers, sont de la partie, qu’il s’agisse de véhicules de transport de troupes, de chars de guerre T-14 Armata ou d’unités de soutien T-15 Terminator.
Char de combat T-72B (à gauche) sur le polygone de Tsougol.
Ministère russe de la DéfenseCes exercices terrestres ont en outre été soutenus par les divisions aériennes et maritimes de Russie.
Étape principale des exercices sur le polygone de Tsougol.
Alexey Nikolski/SputnikEn effet, les Flottes du Nord et du Pacifique, comprenant 80 navires militaires et civils ont répondu présent.
Des avions de différents types (allant des chasseurs aux bombardiers stratégiques), hélicoptères et même drones militaires ont ainsi également été appelés à fendre les airs en cette occasion.
À noter que des vétérans de Syrie prennent part à ces manœuvres, permettant aux soldats n’ayant jamais été engagés dans un conflit d’acquérir de l’expérience à leurs côtés, a souligné Alexandre Joukov, l’un des plus hauts gradés de Russie.
L’année dernière avaient eu lieu des manœuvres similaires dans l’Ouest du pays, alors appelées Zapad-2017 (Ouest-2017). Si des troupes biélorusses avaient grossi les rangs des participants, l’événement avait été d’une envergure bien moins considérable, le nombre de soldats participants s’y étant élevé à 13 000.
Militaire équipé d’une arme de défense contre les drones REX 1.
Ministère russe de la DéfenseQuads A-1 des forces armées de Russie.
Ministère russe de la DéfenseHélicoptères Mi-8MTCh.
Ministère russe de la DéfenseDans cet autre article Russia Beyond vous dévoile le futur(iste) système de combat des soldats russes.
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