« Si les Bleus remportent le Mondial, je n’aurai d’autre choix que d’ouvrir un magasin de fromages sur les Champs-Élysées », tels sont les propos tenus fin juin par le fermier russe Oleg Sirota dans un entretien à Russia Beyond. Ce propriétaire d’une exploitation près d’Istra, ville de la région de Moscou qui a accueilli le camp de base des Bleus pendant la Coupe du Monde, est en effet devenu le fournisseur de fromages de l’équipe de France pendant le séjour de cette dernière en Russie.
La sélection française ayant été dimanche sacrée championne du monde de football, Russia Beyond s’est naturellement empressé de demander au « père » du parmesan russe, sur le ton de la dérision, s’il n’avait pas oublié sa promesse. Or, il semble que ce fermier connu pour son humour soit cette fois-ci on ne peut plus sérieux.
« On se prépare ! Nous recueillons les documents : obtenons des certificats, passons des commissions et une série d’autres épreuves. Cette bureaucratie prendra plusieurs mois. À la mi-novembre, avant les manifestations liées à Noël, nous comptons faire notre entrée sur le marché de fromages français. C’est-à-dire que d’abord nous conquerrons les foires et festivals de fromage de la capitale française et ensuite nous nous dirigerons vers l’ouverture d’un magasin de fromages russes », déclare-t-il.
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Avant d’aller à la conquête de l’Hexagone, il compte par ailleurs remporter le Mondial du fromage prévu en Norvège.
« Nous avons un trophée que la sélection française nous a offert : pour nos fromages, les footballeurs nous ont laissé le coffret de leur médailles. Nous le remplirons avec nos propres médailles avant d’aller en France. Lorsque les Français nous ont acheté du fromage pour un mois, ils croyaient en leur victoire. De la même façon, nous croirons en notre succès », assure-t-il.
En 1900, des fromagers russes avaient déjà remporté le Grand Prix à l’exposition de Paris, rappelle Oleg Sirota qui compte répéter ce succès. Dans un premier temps, il envisage d’apporter quelque 1,5-2 tonnes de fromages aux foires de France, puis d’en vendre entre 300 et 400 kg par mois.
« Pour le moment, nous n’avons pas de partenaires en France, mais nous comptons les acquérir avec le temps », dit-il avec optimisme.
Pour découvrir l’exploitation de ce sympathique fromager, retrouvez notre reportage vidéo lui étant dédié.
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