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Si vous ne pensez pas avoir le courage de lire le plus grand roman russe portant sur la paresse, Oblomov, ce film est fait pour vous. Le personnage d’Oblomov est incarné par le talentueux Oleg Tabakov : il passe une partie considérable du long métrage sur un canapé et s’ennuie, jusqu’à ce qu’une jeune femme bouleverse sa vie.
Il est difficile de s’imaginer que ce film a été réalisé en URSS : prostituées, scènes érotiques, décisions arbitraires de la police, … Pour son époque, cette œuvre a été une véritable révolution cinématographique et a été interdite au moins de 16 ans. L’intrigue s’articule justement autour d’une prostituée rêvant de se trouver un étranger et de quitter le pays. Ayant concrétisé ce vœu, l’héroïne se sent cependant étrangère et inutile, mais ne peut plus regagner l’URSS.
Voici encore un film de l’époque de la perestroïka ayant choqué les citoyens soviétiques : pour la première fois au cinéma russe était présentée une scène ouvertement érotique. Le film se concentre cependant sur un drame intergénérationnel : la jeune Véra vit selon les normes de son époque, que son père ne parvient pas à accepter.
Une chanteuse méconnue traverse une série de difficultés et devient mère célibataire. Sa bonne étoile finit par se montrer et vient alors à elle la gloire et l’amour du public, mais cela ne lui apporte pas le bonheur. Il s’agit en réalité d’un film en l’honneur d’Alla Pougatchova, artiste culte d’URSS, qui joue d’ailleurs ici son propre rôle.
Les amateurs de Mad Max et des premiers Star Wars devraient avec curiosité se pencher sur l’œuvre steampunk de Gueorgui Danielia : deux connaissances se retrouvent dans une autre galaxie, où elles font connaissance avec des extraterrestres dotés de vaisseaux spatiaux. Pour ramener les Terriens sur leur planète, un élément perdu est néanmoins nécessaire. Les héros sont néanmoins sauvés par leurs allumettes, qui valent dans cet autre monde autant que l’or.
L’un des premiers films soviétiques de propagande. Le héros ici est un ouvrier révolutionnaire, tandis que le personnage négatif de l’intrigue est un père alcoolique se positionnant en faveur du tsar. Ce film est un drame tourné d’après le roman de Maxime Gorki La Mère.
À en croire le cinéaste serbe Emir Kusturica, il est ici question de l’un des meilleurs films au monde. L’histoire de Roméo et Juliette est transportée à l’époque des rivalités entre peuples houtsoules d’Ukraine. Grâce aux témoignages des contemporains, Paradjanov a retranscrit une tragédie personnelle digne de celle de Shakespeare.
Vertov est le Malevitch du cinéma russe, infatigable expérimentateur, s’efforçant de sortir de la théatralité. Main dans la main avec le cadreur Mikhaïl Kaufman, il a été le précurseur de l’avant-garde dans l’industrie cinématograpgique : mélangent les angles de prise de vue, utilisant le principe des suites associatives. Dans ce film muet, il crée un reflet de la vie réelle, ici, il n’y a ni acteurs, ni mise en scène.
Plutôt psychédélique, ce film musical s’inspire du conte Loup et des sept chevraux : maman-chèvre s’absente de la maison, laissant ses petits livrés à eux-mêmes, un loup gris les enlève et réclame une rançon. Il s’agit de l’un des premiers musical cinématographiques soviétiques, dont les chansons ont longtemps été des hits, tant auprès des enfants que des adultes.
Nadejda Belokouraïa, selon les standards soviétiques, est l’idéal de la personne entreprenante. Elle sait où se procurer les produits souffrant de pénurie, a d’excellents contacts, et surtoutm le plus important, elle travaille dans un magasin gastronomique, ce qui en URSS était presque comparable à un poste de directeur d’usine. Ayant rencontré l’astrophysicien de ses rêves, elle tombe amoureuse et tente de changer, mais lui ne pense qu’à une chose : les civilisations extraterrestres. La blonde au coin de la rue est l’une des dernières comédies soviétiques, un carton du grand écran à son époque.
C’est presque Les Bas-Fonds de Maxime Gorki dans une interprétation tragicomique du légendaire Eldar Riazanov. Des sans-abris vivent dans une décharge urbaine et, malgré les menaces des autorités, ne veulent pas quitter les lieux. Pour les déloger sont alors envoyés des chars, mais les SDF n’en ont que faire, ils rêvent justement de monter aux yeux.
Cette œuvre s’inscrit parfaitement dans l’esprit de Woody Allen. L’affairiste, prétenduement sorcier et conte de Cagliostro se cache, poursuivi, en province, ses duperies ayant été démasquées par un prince influent de Saint-Pétersbourg. Cagliostro continue toutefois ses machinations : il promet à un jeune homme tombé sous le charme d’une statue de donner vie à cette dernière. Le charlatan tente également de deviner la formule de l’amour, pour entourlouper encore plus ses victimes.
Govoroukhine nous a ici offert la plus populaire écranisation du roman policier d’Agatha Christie. Dix inconnus se retrouve sans contact extérieur sur une île isolée, tous s’y son rendus sur invitation du maître des lieux, qui est cependant introuvable. Un à un, ces personnages trouvent la mort. Cette histoire glaçante est par ailleurs jouée avec brio par un casting soviétique de premier choix.
La remarquable actrice Faïna Ranevskaïa est encore aujourd’hui connue pour ses répliques piquantes et cocasses, devenues depuis des aphorismes. Dans ce long métrage inspiré des nouvelles de Tchekhov, elle incarne la principale héroïne des blagues russes : la belle-mère. Un film hilarant à propos de la bourgeoisie prérévolutionnaire.
Ce film historique du cinéaste culte a été réalisé sur commande de l’État afin d’accroître le sentiment patriotique des citoyens. En raison des brefs délais, il a alors fallu tourner en été la scène de la Bataille sur la glace (aussi connue sous le nom de Bataille du lac Peïpous), au cours de laquelle les chevaliers devaient sombrer dans les flots du lac, la glace se brisant sous le poids de leurs armures. De l’asphalte a donc été recouvert de sel, tandis que des des panneaux de bois ont été peints en blanc pour ressembler à des blocs de glace.
Le sinistre père de deux garçons rentre chez lui après plusieurs années d’absence. Ses fils ne savent pas où il a été durant tout ce temps et se montrent méfiant à son égard. Comme si de rien n’était, il emmène ses deux enfants en randonnée… Premier film d’Andreï Zviaguintsev, il a permis à ce dernier de décrocher un Lion d’or au festival du cinéma de Venise et de devenir l’un des cinéastes les plus reconnus de la Russie contemporaine. Le Retour a également déterminé le style de son auteur : taciturne mais qui délecte le spectateur à chaque cadre.
Mychkine, un programmeur, revient de l’étranger. Son compagnon de route, Rogojine, nouvellement maître de sa vie, s’étend sur l’objet de sa passion, une certaine Nastasia Filippovna. Mychkine tombe alors amoureux de cette dernière uniquement à travers sa description. Ce film absurde reprend en réalité l’intrigue de L’Idiot de Dostoïevski, transposée dans les folles années 1990.
Voici l’histoire des fans de rock soviétiques, qui achètent des objets à la mode, écoutent une musique interdite, dansent le boogy-woogy et qui, bien entendu, nourrissent des sentiments amoureux. Leurs fêtesclаndestines sont toutefois dissipées par des détachements volontaires de communistes fidèles et ils se retrouvent donc jugés lors de réunions du Parti. Un film musical nostalgique de Todorovski qui a connu un réel succès au box-office l’année de sa sortie.
Biopic du célèbre hockeyeur soviétique Valeri Kharlamov, cette œuvre retrace son chemin vers la gloire depuis un club provincial de l’Oural jusqu’au CSKA de la capitale et son triomphe au sein de l’équipe nationale contre les Canadiens. Parmi les rôles principaux on retrouve notamment Danilа Kozlovski, sex-symbol et l’un des comédiens russes les plus prisés actuellement.
Ce film est né du spectacle mis en scène au théâtre moscovite du Komsomol de Lénine selon le scénario du dramaturge Grigori Gorine. Le baron Münchausen est connu par son entourage pour passer son temps à fabuler. Sa fiancée exige néanmoins qu’il cesse de raconter des sornettes et cet homme se transforme alors peu à peu en être maussade. Il décide toutefois de répéter le voyage vers la Lune en étant propulsé … par un canon.
Si vous considérez que Hatchi est un film triste, celui-ci vous fera fondre en larmes, comme ont pu le constater plus d’une génération de Russes. Bim est un chiot setter Gordon doté d’une oreille noire, qui se retrouve au sein du foyer d’Ivan Ivanovitch, un amateur de chasse. Quand son maître est soudainement envoyé à l’hôpital, le quadrupède part alors à sa recherche.
Consacré au plus cruel tsar de l’histoire russe, ce film était censé entrainer un élan de patriotisme en URSS et justifier les répressions du père des peuples, Joseph Staline. Il a été tourné sur commande du gouvernement en pleine Seconde Guerre mondiale et de nombreux acteurs ont alors souffert de la famine. Trois parties devaient initialement voir le jour mais Eisenstein s’est éteint après le tournage de la deuxième.
Il s’agit là d’une comédie musicale mettant en scène la compétition de deux kolkhozes qui se préparent pour une foire. Les temps de famine d’après-guerre sont ici enjolivés, avec une abondance de produits et de distractions. Pyriev a quant à lui été directeur des studios Mosfilm, puis pendant plus de dix ans président de l’Union des cinéastes d’URSS. On peut donc dire de lui qu’il était le principal censeur du cinéma soviétique de l’époque, et que son œuvre est fortement imprégniée de l’idéologie communiste du régime.
Un étranger arrive en Russie pour en étudier les traditions, qui lui sont présentées sous toutes leurs formes, et notamment la chasse accompagnée d’une caisse de bouteilles de vodka. Cette comédie provoque l’hilarité générale des Russes, qui se reconnaissent quelque peu il est vrai dans ces péripéties caricaturales.
Un psychologue arrive à bord de la station spatiale Solaris et découvre qu’il s’y passe quelque chose d’étrange : tous les chercheurs qui y vivent souffrent de maladies mentales. Au final, il commence lui-même à avoir des hallucinations, et notamment celle de sa femme décédée. Drame fantastique de Tarkovski ayant inspiré de nombreux cinéastes et artistes dans le monde, il s’agit en fait de l’adaptation du roman de l’écrivain polonais Stanislas Lem.
Un film en quatre parties incroyablement bienveillant à propos d’une école du soir pour des jeunes ouvriers. À peine sorti de l’institut pédagogique, le professeur d’histoire du même nom que le chroniqueur de la Rus’ médiévale Nestor, tente de maîtriser une classe très difficile, mais talentueuse, dans laquelle beaucoup sont bien plus âgés et expérimentés dans la vie que lui.
En Union soviétique on aimait adapter au cinéma les classiques anglais, mais cette version de la pièce populaire de Brandon Thomas La tante de Charley reste depuis sa sortie un hit inégalé. Comédie au cours de laquelle le héros, se cachant de la police en se faisant passer pour la riche Donna Rosa du Brésil, commence à jouir d’un succès fou auprès des hommes.
Une comédiette d’opérette se voit confier un rôle de scientifique dans un nouveau film. Néanmoins, les horaires des répétitions au théâtre et au cinéma se chevauchent, et elle ne peut être à deux endroits à la fois. Or, il s’avère que parmi de véritables chercheurs se trouve son sosie parfait. L’actrice convainc alors la véritable scientifique de la remplacer sur le plateau de tournage.
Les deux rôles sont ici joués par Lioubov Orlova, idole du peuple, qui s’est durant la Seconde Guerre mondiale rendue sur le front afin de livrer des allocutions à destination des soldats.
La version russe de Pinocchio a été l’un des contes préférés des enfants soviétiques. La bande musicale du film est entré dans le Fond d’or de la musique cinématographique de Russie.
La guerre d’Afghanistan a longtemps été un sujet douloureux en Russie, c’est pourquoi il existe peu de films à son propos. Le réalisateur Fiodor Bondartchouk a néanmoins pris ce risque et offert un blockbuster pénétrant dans l’esprit des films américains sur le Vietnam.
Cette œuvre du Japonais Kurosawa, tournée en russe et en URSS, a reçu l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Cette production soviéto-niponne se base sur la nouvelle autobiographique de Vladimir Arseniev, explorateur de l’Extrême-Orient russe. Durant ses expéditions il était aidé par le chasseur Dersou Ouzala, un autochtone de la région d’Oussouriïsk connaissant parfaitement les environs et sachant que faire, par exemple, face à un tigre.
Une comédie au sujet d’un duo d’escrocs qui partent à la recherche d’un billet de lotterie gagnant. Le film a été numéro un au box-office en 1982, avec 55 millions de spectateurs. L’un des meilleurs binomes comiques d’URSS, les acteurs Kokchenov et Pougovkine engendrent ainsi les fous rires du public depuis plus de 30 ans.
Ivan, un jeune homme n’ayant pas intégré l’université, commence à travailler comme livreur et entame une romance avec la fille d’un professeur, Katia. Le père de cette dernière n’est pas emballé par cette situation, et le héros décide alors de l’enrager en affirmant que Katia est enceinte. Film datant de la perestroïka, y est vivement dépeinte l’époque et l’on peut même y assister à l’avènement du breakdance soviétique.
Une magnifique saga au sujet d’un jeune élève d’école militaire de Russie impériale. Il s’enriche d’une aventurière américaine et se montre prêt à tout pour défendre cette femme et son propre honneur. En duo avec l’acteur Oleg Menchikov, joue ici la star hollywoodienne Julia Ormond. Cette œuvre est célèbre en raison du fait que, pour son tournage, le président Boris Eltsine a autorisé l’extinction des étoiles rouges du Kremlin, qui ne l’avaient été que durant la Seconde Guerre mondiale.
Cette histoire romantique dans le décor du Saint-Pétersbourg estival a presque été en 2006 le symbole de l’année, malgré une intrigue sans prétention. Une jeune fille du nom de Macha perd son téléphone portable. Celui-ci est trouvé par Maksim, qui souhaite alors le lui rendre mais les deux personnages ne parviennent pas à se rencontrer. Néanmoins, leurs échanges téléphoniques voient naître de manière inattendue leur amour réciproque.
Premier film du réalisateur Alexandre Khant, il s’articule autour d’une intrigue pour le moinsoriginale, qui a redonné des forces au cinéma russe, montrant de véritables du peuple. Dans ce long métrage d’aventure, le gopnik Vitka apprend qu’il a un père-criminel, devenu invalide et comprend que s’il parvient à le placer en maison spécialisée, il pourrait s’approprier l’appartement de son géniteur.
Film documentaire de l’avant-gardiste Vertov, il s’immisce au cœur de la vie de la jeune république soviétique : voitures et autobus circulent, ouvriers travaillent dans les usines, les passants se pressent. Là un mariage, des naissances, des enterrements, filmés au moyen des techniques novatrices du légendaire réalisateur.
Symbole du cinéma de l’époque du Dégel de Khrouchtchev, ce film met en scène un travailleur de choc au sein d’un combinat metallurgique qui se rend à une école du soir et tombe amoureux d’une jeune enseignante, arrivée sur affectation de l’institut pédagogique. Tous deux sont de fiers citoyens soviétiques dotés de principes et leur relation se construit difficilement.
La Forme de l'eau, film russe récompensé aux Oscars en 2018, fait bien pâle figure face à l’adaptation soviétique du roman d’Alexandre Beliaïev L’Homme amphibie. Contrairement au monstre vert, dans le film russe l’amphibie Ichtyandr Salvator est incarné par le séduisant Vladimir Korenev. Il vit dans l’eau et est ami avec des dauphins, lorsque soudainement il sauve une jolie jeune fille se noyant. Il souhaite alors devenir un homme comme les autres, mais hélas, hors de l’eau, il ne peut survivre bien longtemps.
Huit nouvelles racontent la vie du moine et peintre d’icônes Andreï Roublev. Il observe le sanglant, cruel et impie Moyen-Âge russe, avec ses baladins, païens, faibles d’esprit et assaults tataro-mongols. Ce film de Tarkovski est fortement apprécié également à l’étranger, puisqu’il a plus d’une fois intégré le top 100 de meilleures œuvres toutes époques et nations confondues.
Il est peu probable qu’un spectateur contemporain regarde de son plein gré ce film, qui figure pourtant dans tous les manuels d’histoire du cinéma. Le légendaire réalisateur Sergueï Eisenstein relate les événements de la première révolution russe de 1905 : des marins refusent de manger de la viande périmée, que leur donne leur commandement, et lancent une mutinerie. L’une des scènes les plus importantes du film est la fusillade des habitants pacifiques sur les escaliers d’Odessa, qui est devenue un véritable classique connu de tous.
Cette histoire de plusieurs familles sur fond de guerre entre la Russie et Napoléon en 1812 s’est vu être récompensée d’un Oscar. Les critiques l’ont par ailleurs qualifiée de meilleure adaptation de l’épopée de Tolstoï. Les rôles d’André Bolkonsky et d’Anatole Kouraguine sont ici assurés par les sex-symboles soviétiques Viatcheslav Tikhonov et Vassili Lanovoï. Réservez un week-end entier pour visionner cette toile épique.
Le touchant et solitaire plombier Afonia travaille par-dessus la jambe et ne rate aucune occasion pour boire. Lors d’une réunion du collectif, il se fait sermonner et menacer de renvoi, mais même cela ne l’arrête pas. Seule une jeune femme du nom de Katia est persuadée qu’il peut changer. Cette comédie amusante au sujet d’un Russe lambda a conquis le public tant par ses personnages typiques que ses dialogues parfaits.
Ce film se base sur la pièce d’Evgueni Chvarets et raconte l’histoire d’un ours s’étant transformé en jeune homme par le biais de la magie. Grâce au baiser d’une princesse il devrait pouvoir redevenir une bête, mais il ne le souhaite pas. L’un des contes pour adultes les plus appréciés d’URSS, il a été présenté au public le 1er janvier, soit le jour où beaucoup espèrent une nouvelle vie et un miracle.
Un élève des classes supérieures décide de s’engager aveuglément dans la religion et avale de manière la plus rigide tout ce que lui dit son précepteur et tout ce qu’il lit. Il se met alors à forcer ses proches à vivre selon ses propres dogmes, et évidemment rien ne bon n’en ressort. Cette œuvre du célèbre réalisateur de théâtre et de cinéma Kirill Serebrennikov découle de sa mise en scène réussie au Centre Gogol de Moscou. Il a, grâce à cette œuvre, reçu divers prix lors de festivals internationaux et notamment au sein de l’un des programmes de celui de Cannes.
Il s’agit de l’un des plus célèbres films de Zviaguintsev, tourné dans le minisucule village de Teriberka, dans la région arctique de Mourmansk, qui est depuis devenu La Mecque des réalisateurs d’œuvres d’auteur. Est ici mis en scène le désespoir d’un homme face aux autorités gouvernementales, une histoire bouleversante récompensée d’un Golden Globe et d’une nomination aux Oscars.
C’est l’histoire distrayante d’un gars, Anton, ayant par hasard rompu la trêve plutiséculaire entre les forces du mal et du bien. Night Watch a été l’un des premiers blockbusters de Russie et est l’œuvre de Timour Bekmambetov, qui possédait d’ores et déjà une grande expérience à Hollywood. Il a ici adapté le roman homonyme fantastique de Sergueï Loukianenko. Une suite à par ailleurs été produite : Day Watch.
Ce drame de Valeria Gaï Germanica au sujet des problèmes de l’approche de l’âge adulte chez les adolescents, a fait grand bruit à Cannes. C’est précisément ce film qui a fait de Valeria, alors âgée de 24 ans, une véritable star, bien qu’il s’agisse de son unique œuvre réellement digne d’intérêt.
Cette adaptation du roman de Mikhaïl Cholokhov a été réalisée par Bondartchouk, réalisateur primé aux Oscars. Le film se penche sur les exploits des troupes soviétiques durant la Seconde Guerre mondiale et est sorti à l’occasion du trentième anniversaire de la Victoire, avant de devenir un classique du genre.
Dans ce long métrage sont narrés trois jours de la vie d’une école soviétique ordinaire, sur fond d’histoire d’amour entre une jeune enseignante et un professeur âgé. Nous vivrons jusqu’à lundi a alors été désigné meilleur film de l’année et a reçu le prix principal du Festival du cinéma de Moscou et même une récompense du gouvernement de l’URSS.
Iouri Detotchkine est le Robin Wood soviétique. Il vole en effet les automobilistes de riches citoyens ayant amassé leur fortune de manière illégale, les vend et reverse l’argent à des orphelinats. Un enquêteur découvre alors ses actes, mais apprenant leur but caritatif, ne se sent pas la force de l’arrêter.
L’un des films les plus populaires d’URSS, il présente l’idéal du citoyen soviétique, pour lequel la conscience et l’égalité sociale sont plus importantes que tout.
Il est ici question d’un western soviétique à propos de la fin de la guerre cvile. D’anciens membres de l’Armée rouge devenus tchékistes se voient confier la mission d’apporter à Moscou l’or confisqué aux bourgeois. Néanmoins, ce trésor est tout d’abord dérobé par des membres de l'Armée blanche, puis par des bandits.
Premier film de Nikita Mikhalkov est considéré comme un classique du cinéma et a pris part à plusieurs festivals internationaux.
Ce biopic du rockeur culte Viktor Tsoï est dédié à la culture underground soviétique. L’Été a reçu le prix de la Meilleure bande son au Festival de Cannes. Le drame relaté dans ce film s’accompagne par ailleurs de celui de sa réalisation : le cinéaste Kirill Serebrennikov a fini de travaillé sur cette œuvre alors qu’il était en résidence surveillée en raison d’une affaire de détournement de fonds.
Il s’avère que Saint-Pétersbourg renferme une incroyable quantité de statues de lions. Pour déterminer sous laquelle précisément est enterré un coffre, des affairistes italiens décident alors de creuser sous chacune d’elles. Et tout cela par la faute d’une émigrante russe âgée, qui y avait caché un trésor durant la Révolution.
Ce film regorge d’effets spéciaux et n’avait donc rien à envier aux productions hollywoodiennes de l’époque : explosion de pompe à essence, course de voitures… Sans doublure, les acteurs sautent d’un côté à l’autre d’un pont levant s’ouvrant pour laisser passer les navires et descendent de la fenêtre d’un immeuble à l’aide de draps noués les uns aux autres.
Deux camarades à l’armée est l’un des meilleurs films portant sur la guerre civile en Russie, que même les professeurs d’histoire conseillent de regarder. Un détachement de soldats de l'Armée blanche est encerclé en Crimée par l’Armée rouge. Le commandant demande alors à deux soldats rouges de filmer depuis les airs les positions des blancs, mais leur avion s’écrase et son équipage est pris en otage.
Les films d’horreur soviétiques peuvent être comptés sur les doigts d’une main. Mais après avoir visionné Vij vous pourriez soudainement vous retrouver avec les cheveux gris, tout comme le personnage à la fin de l’œuvre. À la base de ce long métrage se trouve la nouvelle de Nicolas Gogol, dans laqulle un étudiant de séminaire spirituel est envoé lire des prières de nuit auprès de la dépouille d'une belle jeune femme. En réalité, cette dernière se révèle être une sorcière et dès la première nuit elle se lève de son cercueil.
Des amoureux se promènent dans Moscou jusqu’à tard le soir et découvrent le lendemain matin que la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Lui est envoyé sur le front et elle reste à Moscou et se marie à un autre. Nous vous déconseillons de regarder cette tragédie si vous êtes trop sensible : le jury du Festival de Cannes en 1958 a tant sangloté qu’il lui a décerné la Palme d’Or.
Si vous n’avez pas lu les quatre tomes de l’épopée de Mikhaïl Cholokhov à propos de la guerre civile russe, que l’on surnomme même le Guerre et Paix du XXe siècle, il vous faut absolument visionner cette adaptation. La Révolution a chamboulé la vie du pays. Des frères s’affrontent dans la guerre et le héros principal s’agite entre Rouges et Blancs, entre femme et amante. Amour, trahison et mort se côtoient alors de manière captivante.
Un Géorgien ayant pour surnom Mimino travaille comme pilote d’avions de ligne locaux, mais rêve de voler dans le monde entier, et, d’une pierre deux coups, de conquérir le cœur d’une belle hôtesse de l’air. Après avoir concrétisé ces aspirations, il commence cependant à ressentir le manque de sa patrie. Ce film de la Géorgie soviétique a séduit l’URSS tout entière grâce à ses cadres incroyables, ses personnages et la chanson « Tchito-gvrito, tchito-margalito », que l’on entonne encore aujourd’hui volontiers.
Plus récent film de Zviaguintsev, il a permis à son réalisateur d’ajouter à sa collection un prix du Jury du Festival de Cannes, un prix de l’Académie européenne du cinéma pour le travail de cadrage et la musique, et d’être nominé aux Oscars et Golden Globes. L’histoire s’articule quant à elle autour d’une famille où règne un manque total de respect entre les membres, ce qui entraine la fuite d’un adolescent.
Les images de la prise du palais d’Hiver par des marins issues de ce film sont souvent confondues avec des documents d’archive. Enjolivant quelque peu la réalité, Eisenstein narre ainsi le renversement des autorités impériales et la mise en place du pouvoir communiste. Il s’agit d’un véritable hymne cinématographique à la Révolution d’octobre, qui a fêté en 2017 son centenaire.
Tout enfant rêve d’avoir un jumeau, qui irait à sa place aux examens. Le petit garçon Sergueï Syroïejkine voit tout à coup apparaitre son double, le robot Elektronik, qui sait beaucoup de choses. Néanmoins, arrivé dans le monde des humains, Ekektronik est contrarié par le fait qu’il ne puisse pas lui-même être humain. Il s’agit de l’un des films pour enfants les plus populaires d’URSS, qui peut également se targuer d’avoir une bande son magnifique, et notamment la désormais culte chanson Balançoires ailées.
Le petit ami de Rita doit a emprunté de l’argent à des bandits et a disparu, la laissant comme caution. Elle est cependant sauvée et hébergée par une striptiseuse sourde, qui rêve de partir loin, très loin, dans le secret et juste « pays des sourds »… Ce film est l’un des rares de Russie à soulever la thématique des handicaps, et a immédiatement conquis le public notamment grâce à son brillant duo d’acteurs composé de Dina Korzoun et Tchoulpan Khamatova.
Nadia, ingénieure, a déjà plus de 30 ans et s’inquiète du fait qu’elle ne soit toujours pas mariée. Son amie d’enfance Sousanna décide de l’aider en lui procurant des tenues à la mode et en lui enseignant les méthodes de la séduction. Mais le plus important est l’auto-entrainement, au cours duquel il convient de se convaincre soi-même quotidiennement que « je suis la plus charmante et attrayante ». Cette comédie a été l’une des plus populaires du temps de la Peretroïka.
Autre film pénétrant au sujet de la Seconde Guerre mondiale, filmé d’après la nouvelle de Boris Vassiliev, La 359e section narre l’histoire de cinq jeunes filles aux destins très différents mais qui se retrouvent réunies par la guerre. Sous la supervision de leur commandant, elles pistent, au risque de leur vie, des nazis dans les forêts et marécages.
Sud du pays, mer Caspienne, juste après la guerre civile. Un membre de l’Armée rouge, nommé Soukhov, travers le désert à pied pour rentrer chez lui et retrouver sa femme. Soudain, il heurte une personne enfouie jusqu’au cou dans le sable par des bandits et décide de le sauver, ainsi qu’une femme du harem d’un autre bandit. Ce premier western soviétique a été loué pour son jeu d’acteur et la qualité des dialogues. De nombreuses citations sont encore aujourd’hui populaires.
Un éducateur de jardin d’enfant ressemble fortement à un dangereux bandit, ce qui conduit la police à lui demander de l’aide pour enquêter sur le vol du casque d’or d’Alexandre le Grand. Mais pour cela, le doux éducateur doit intégrer une bande criminelle et même organiser une évasion de prison. Le jeu d’acteur remarquable et l’intrigue mouvementée de ce film ont permis à ce dernier d’être en tête du box-office en 1971.
La chanson homonyme issue de ce film est devenue presque plus populaire que l’œuvre dont elle est tirée. Romance à Moscou met en scène une jeune femme se promenant dans Moscou sous la pluie et à côté de laquelle se trouve un homme à vélo. Dégel, Moscou en chantier et grands espoirs, voici les principaux thèmes de cette œuvre ayant connu la première apparition de l’acteur Niktina Mikhalkov, qui par la suite connaîtra une carrière brillante également en tant que réalisateur.
Lors d’une réunion du syndicat de copropriété de garages, est soulevée une problématique palpitante : quelqu’un doit être privé de son garage car y sera construite une route. Au cœur des discussions tumultueuses qui s’ensuivent, il s’avère que les membres présents sont enfermés dans la pièce et qu’ils doivent donc passer la nuit ensemble sous le même toit. Les confessions de ces prisonniers fortuits est au centre de cette touchante comédie d’Eldar Riazanov, filmée en 24 jours seulement.
Jourov, capitale de la milice, viole une jeune femme, l’attache au lit avec des menotes et laisse alors sa mère compètement folle la surveiller. Pendant ce temps, d’Afghanistan arrive des cercueils en zinc contenant la dépouille de soldats morts à la guerre, mais que personne ne réclame pour un enterrement. Ce film ayant participé au Festival de Venise est rempli de violence et de cadavres, mais est pourtant malheureusement fondé sur des faits réels. Beaucoup d’acteurs ont d’ailleurs refusé de prendre part au tournage, tandis que l’œuvre a été retirée du programme des cinémas.
Le cadreur du film s’est souvenu que durant la projection de la série à la télévision soviétique la criminalité du pays baissait. La nation tout entière, sans décrochait, suivaient ainsi les péripéties de Gleb Jeglov (incarné par Vladimir Vyssotski) et Vladimir Charapov, deux employés de la brigade criminelle, pourchassent des malfaiteurs dans le jeune État soviétique. Les héros peuvent être considérés comme les Holmes et Watson de leur temps.
La célèbre actrice Lioudmila Gourtchenko joue ici une serveuse grossière dans un café de gare. Son seul galantin est le chef de wagon d’un train de passage, qu’elle fréquente dans un compartiment du train. Mais voilà que dans sa vie apparaît un nouvel homme, intéressant, qui se retrouve par la force des choses coincé dans cette gare. Ce long métrage a participé à de nombreux festivals européens et a été chaleureusement accueilli à Cannes.
Que font les pilotes de chasse durant leurs pauses entre deux phases de combat ? Ils mènent une vie ordinaire. Ils tombent amoureux, attendent les lettres de leurs proches et fondent même un orchestre indépendant. C’est dans ce film qu’a pour la première fois été interprété le chant militaire Smouglianka.
Un ingénieur invente une machine à remonter le temps et par hasard transfère le tsar Ivan le Terrible en URSS. Parallèlement, un homme ressemblant fortement au souverain et un criminel ayant cambriolé l’appartement voisin sont envoyés au Moyen-Âge. Cette comédie se base sur une pièce méconnue de Mikhaïl Boulgakov, Ivan Vassilievitch, et a été, comme beaucoup d’œuvres du légendaire Gaïdaï, leader au box-office.
Officiers est un film au sujet de l’ambition, du devoir et de l’amour, narrant l’histoire d’une famille au sein de laquelle les hommes de chaque génération prennent part à différentes guerres. « Il existe une telle profession : défendre la patrie », est une citation du film devenue culte. Presque dans toutes les familles soviétiques quelqu’un a servi dans l’armée, ce qui donnait donc un sens profond à ces mots pour beaucoup de citoyens.
Avez-vous déjà séjourné dans un camp de pionniers. Regardez donc ce film et vous aurez l’impression que vous y avez passé votre enfance. Jeux de cartes, pendant que les moniteurs ne surveillent pas, véritable amitié et espiègleries d’enfants inventifs. Une comédie familiale devant laquelle on rit encore aujourd’hui.
Un jeune soldat s’étant distingué au combat reçoit la permission de rendre visite à sa mère. Le trajet est long et il rencontre en chemin différentes personnes et même son premier amour. Il est difficile de retenir ses larmes en voyant la scène où le militaire étreint sa mère et comment elle le raccompagne ensuite vers le front, sans savoir si elle le reverra un jour. Un film on ne peut plus émouvant sur la Seconde Guerre mondiale.
Une comédie ayant pour héroïne la chef-cuisto Tos'ka, qui tombe amoureuse du plus gros coureur de jupons d’un chantier soviétique. Tous deux entretiennent une considérable fierté et malgré leurs sentiments réciproques aucun ne daigne faire le premier pas. Ce film, encensé par la classe ouvrière et chérissant le rêve d’un avenir radieux, est un classique intemporel. De plus, grâce à lui, on peut apprendre combien de plats il est possible de préparer à base de pomme de terre.
Chourik, étudiant, a sans cesse des mésaventures. Par exemple, un jour, sur le chantier où il arrondit ses fins de mois, il se retrouve à devoir échapper à des malfaiteurs. Toutefois il a été incontestablement le héros fictif préféré de l'URSS, incarnant l’élève modèle et le jeune communiste idéal. L’humour de Gaïdaï ne vieillit par ailleurs pas, même de nos jours, et les répliques du film sont connues par au moins la moitié des Russes.
Il s’agit de la suite des aventures de Chourik, au cours desquelles il part en expédition dans le Caucase pour collecter les coutumes et toasts traditionnels. Les locaux refusent cependant d’en parler tant que Chourik ne boit pas avec eux, et un jour on lui propose même d’observer la coutume la plus intéressantes de toutes : l’enlèvement d’une fiancée, qui n’est aucunement une mise en scène. Encore une comédie adorée par les Soviétiques ayant vu naître l’image populaire de la jeune femme exemplaire d’URSS, qui devait être étudiante, communiste et belle.
Vous rêvez de visiter un village russe ? Cette comédie, favorite pour de nombreux russes, est faite pour vous ! Un père de famille rêveur quitte son village natal pour le sanatorium, où il rencontre une dame à l’esprit remarquable qu'il charme par sa spontanéité provinciale. Mais en dehors de l’établissement, cette femme comprend que s’il est possible d’extraire un homme de son village, extraire le village d’un homme l’est beaucoup moins.
Il s’agit de l’une des œuvres clefs de la filmographie de Tarkovski, un film-souvenir. Il y retranscrit en effet des fragments de sa propre enfance : sa maison en bois, sa mère, les années qui passent, la guerre. Ce long métrage s’accompagne de vers du poète soviétique Arseni Tarkovski, père du cinéaste.
Des jeunes travailleurs de la Maison de la culture préparent la soirée du Nouvel an et se moque du directeur, qui tente de transformer le carnaval en un ennuyeux événement formel. Film le plus rentable de l’année 1956 et début triomphal de Riazanov ainsi que de l’actrice Lioudmila Gourtchenko, il a offert au pays l’une des chansons les plus populaires du Nouvel an Cinq minutes. Cette œuvre était autrefois un incontournable des diffusions télévisées pour le 31 décembre, jusqu’à ce que sorte le film n°1 de notre classement.
Un agent secret soviétique pénètre les plus hauts rangs des SS de l’Allemagne nazie sous le nom de Stierlitz. Le destin de cet espion a été suivi avec la plus grande attention par l’ensemble de l’Union soviétique et a été noyé sous les larmes lorsque le personnage principal retrouve sa femme après de longues années de séparation mais que, pour ne pas être démasqué, il ne peut même pas la regarder. Stierlitz est devenu un véritable héros national et son nom a donné naissance à de nombreuses blagues.
Kostik, un gars amusant, arrive à Moscou pour étudier et est hébergé dans l’appartement communautaire de sa tante, dynamitant la vie des résidents par son insouciance et sa joie de vivre. Les répliques des personnages hauts en couleur sont restées dans les mémoires, tandis que la comédie peut en quelque sorte être considérée comme un hymne à Moscou.
Gérer une grande entreprise a tant habitué Lioudmila Prokofievna à être cruelle et à porter des tailleurs strictes, qu’elle semble même avoir oublié qu’elle est jeune et séduisante, mais toujours célibataire. Cependant, suite à un pari, un employé décide, dans l’espoir de voir sa carrière évoluer, d’entamer une relation avec elle, mais tombe finalement véritablement amoureux d’elle. Cette comédie romantique a été numéro un au box-office en 1977 et est encore aujourd’hui l’un des films les plus diffusés à la télévision.
Il est difficile de savoir ce que les enfants soviétiques aimaient le plus : le roman de Dumas ou cette adaptation, ayant fait de l’acteur Mikhaïl Boïarski un éternel D’Artagnan. Dans ce film en trois parties, le casting et la bande son ont été la cible de toutes les louanges. D’ailleurs, ce film au décor paraissant français a en réalité été tourné en Ukraine, à Lvov et Odessa.
Soudainement disparu après la guerre civile russe, Mitia réapparait chez son ex Maroussia durant les effrayantes années de répressions staliniennes. Maroussia s’avère à présent mariée à un officier soviétique, et ne sait pas encore que son ancien amour est arrivé pour tuer son nouveau compagnon. Ce film, un drame psychologique complexe, a été récompensé aux Oscars. Les événements décrits ici se déroulent par ailleurs sur fond du bouleversant tango Soleil trompeur.
Un charmant aventurier répondant au nom d’Ostap Bender cherche des diamants que la tante d’une connaissance a, sur son lit de mort, cachés dans l’une des chaises d’un lot de meubles anciens. Or, ces chaises ont été vendues une par une aux enchères aux quatre coins du pays.
Cette adaptation comique du roman d’Ilia Ilf et Evgueni Petrov est devenue culte en grande partie grâce au talent d’Archil Gomiachvili, incarnant Bender, ainsi qu’à ses répliques résonnant encore dans la mémoire des Russes.
Des contrebandiers placent par erreur des pierres précieuses dans le platre de la mauvaise personne, et tentent par la suite d’attraper ce louable père de famille qui ne se doute de rien. Le jeune Andreï Mironov a connu la gloire dès la première projection de cette comédie. Pas moins de 76,7 millions de personnes ont alors visionné cette œuvre au cinéma, un record pour l’époque.
Qu’arrivera-t-il si l’on greffe à un chien le cerveau d’un homme ? Le professeur soviétique Preobrajenski a décidé de tenter l’expérience. Résultat de cette expérience, le camarade Charik, ressemble fortement à un humain, mais se comporte comme un chien. Cette adaptation de la nouvelle de Boulgakov a presque été aussi populaire que l’œuvre initiale.
Des camarades de combat reviennent du front de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, à la gare de Biélorussie, et chaque part retrouver sa chère et tendre. De nouveaux, ils se rencontrent après un quart de siècle, à l’enterrement de l’un d’eux.
Il s’agit de l’un des films les plus émouvants au sujet de la guerre, où pour la première fois a été entonnée la chanson de Boulat Akoudjava Nous avons besoin d’une victoire, restée depuis extrêmement populaire.
L’adaptation soviétique de Conan Doyle est l’une des meilleures au monde, même selon les critiques britanniques. L’acteur Vassili Livanov a par ailleurs été décoré de l’ordre de l’Empire britannique pour son interprétation du rôle du célèbre détective. Une sculpture d’Holmes et de Watson incarné par les deux acteurs soviétiques a même été installée près de l’ambassade britannique à Moscou.
Le personnage centrale, surnommé Stalker, gagne sa vie en conduisant des gens dans la Zone, lieu interdit et paranormal créé suite à la chute d’une météorite. Cette fois, s’adressent à lui un professeur et un écrivain, souhaitant s’y rendre. Stalker accepte, ne se doutant pas des projets de ces deux personnes d’apparence ordinaire. Ce film se base sur la nouvelle Stalker. Pique-nique au bord du chemin des frères Strougatski, qui ont également travaillé sur le scénario. Il s’agit de l’une des réalisations les plus encensées de Tarkovski.
Dessin animé philosophiques pour petits et grands, il met en scène un hérisson qui se perd dans le brouillard et tombe dans une rivière, mais qui est emmené par le courant au bon endroit. Encore aujourd’hui ce film est cher au public russe et en 2003 à Tokio Norstein a été élu meilleur réalisateur de dessins animés de tous les temps.
Une jeune femme venue de province arrive à Moscou et se fait passer pour la fille d’un professeur. Elle tombe enceinte d’un Moscovite natif issu de l’intelligentsia qui refuse de l'épouser en apprenant sa vraie identité. Elle doit alors élever son enfant seule, tout en travaillant et en étudiant. Après 20 ans, elle devient directrice d’une grande entreprise. Cette œuvre se consacrant à la manière dont les rêves s’exaucent, a reçu l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère.
Quatre amis d’enfance souhaitent se faire de l’argent facilement et se lancent dans des machinations criminelles. L’interprête du rôle principal, Sergueï Bezroukov, a, après cette série, dû incarner encore de nombreux personnages avant qu’on ne cesse de l’associer avec le bandit Sacha Bely. Brigade est certainement la série la retranscrivant au mieux l’atmosphère des années 1990 en Russie.
Ce film, se penchant sur la romance entre une jeune fille connue pour ses crimes et un jeune homme rencontré par hasard, est devenu le symbole de la Perestroïka de Gorbatchev. Cela a été grandement rendu possible grâce à la bande son, enregistrée par des groupes de rock undergroung d’URSS, parmi lesquels se trouve le légendaire Kino et son hit Nous attendons les changements!.
C’est l’histoire d’un gars on ne peut plus simple avec des principes, Danila Bagrov, qui vient en aide à son frère, englué dans des ennuis avec des bandits. Ce film reflète fidèlement ce à quoi ressemblaient les criminelles années 1990 en Russie et peut se targuer, tout comme Assa10 ans auparavant, d’avoir regroupé les meilleures musiques des groupes de rock de l’époque.
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