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En moyenne, les Russes fêtent le Nouvel An durant plus d’une semaine : officiellement, il s’agit même d’une période fériée. Les célébrations commencent ainsi le 31 décembre au soir et se poursuivent jusqu’au 8 janvier au soir.
Dans la nuit du 13 au 14 janvier, ils célèbrent encore une fois le Nouvel An, mais de manière bien plus modeste, en famille. Il s’agit ici de la date du passage à la nouvelle année selon le calendrier julien, qui a été remplacé par le grégorien en 1918.
À la place du smiley « :) » les Russes utilisent simplement une parenthèse « ) ». Certains pensent que c’est simplement une question de rapidité. Plus on rajoute de parenthèses, plus la joie exprimée est intense. Cela fonctionne également pour indiquer la tristesse si utilisée à l’envers « ( ».
Un Russe sur deux se dit prêt à abandonner l’économie de marché et la propriété privée pour l’économie planifiée, où tout est contrôlé par l’État. De plus, plus d’un tiers de la population (37%) a un avis positif à l’égard de Staline (17% le voient négativement, 32% y sont indifférents et 14% ne savent que répondre).
Les Russes mangent presque plus de sushis que les Japonais. Dans n’importe quelle ville du pays, il est possible d’apercevoir des restaurants en proposant à chaque coin de rue.
Entre les XVe et XXe siècles, les Russes ont été en guerre durant 489 ans. C’est par ailleurs avec les Turcs que le pays a le plus guerroyé, puisque les deux nations se sont affrontées dans 12 guerres.
La balalaïka était autrefois interdite. L’Église avait en effet considéré qu’il s’agissait d’un instrument « diabolique » et « peccable », car il « permet de se moquer de l’autorité ». L’instrument n’a été réhabilité qu’au milieu du XIXe siècle.
Les Russes ne placent pas les personnes âgées en maison de retraite, considérant cela comme une trahison. Ils ne s’attendent pas non plus à ce que leurs enfants quittent le nid familial à leurs 18 ans. Ainsi, tous vivent souvent ensemble, même s’ils n’ont à leur disposition qu’un appartement d’une pièce.
Les Russes ne possèdent pas de formule polie pour s’adresser à des inconnus. Ils se contentent donc de dire « femme »/« homme », ou « jeune fille »/« jeune homme ».
En Russie, l’étiquette officieuse stipule que si une personne célèbre quelque chose (son anniversaire, ses fiançailles, etc), elle se doit de régaler ses collègues de travail en apportant un gâteau, des sucreries ou autres. Si c’est le patron qui fête son anniversaire, il est de coutume de se cotiser pour un cadeau.
Les Russes ne sont pas les plus gros buveurs de la planète (selon l’OMS, en 2018, ce titre revient aux Moldaves, la Russie occupant quant à elle la 10e place) et la consommation d’alcool ne cesse de chuter drastiquement. Cela en irrite donc certains lorsqu’on leur dit : « Bois plus, t’es Russe tout de même ! ». Vous risquez alors d’entendre comme réponse : « Et alors, tu crois qu’on est tous alcooliques ici ? ».
Ils ne sont depuis déjà longtemps plus communistes. Le Parti communiste russe compte actuellement 160 000 membres à travers le pays, soit très peu. Aussi, plus personne ne s’adresse aux autres de manière sérieuse par le biais du terme « tovarichtch » (camarade).
L’homme russe moyen ne se prénomme pas Ivan, comme on le croit souvent, mais Alexandr. Il est marié, a deux enfants, un chat, et est un grand fan de Poutine. Aussi, il aime plus la Biélorussie et la Chine que l’Union européenne et l’Ukraine.
En dépit du fait que dans le monde il existe un culte de la beauté des femmes russes, plus de 95% des représentantes de la gent féminine locale se jugent laides.
La boisson alcoolisée la plus populaire en Russie n’est pas la vodka, mais la bière. 50% de la population en boivent et il y a même eu un Parti politique des amateurs de bière! En seconde position figure le vin, puis viennent les alcools forts.
Les Russes consomment plus de fastfood que les Américains. Les hamburgers, ailes de poulet et autres frites sont en effet adorés par 72% des citoyens des États-Unis, tandis que ce taux est de 85% en Russie. Aussi, ils ont un goût prononcé pour les sodas et les chips.
Les grosses voitures sont la passion des Russes. Non, les embouteillages n’ont toujours pas diminué et aucun élargissement des routes n’a été entrepris, mais toujours est-il que même en ville la population semble ne pas pouvoir se passer de ses 4x4, utilisés par près de la moitié des citoyens.
Les Russes détestent se rendre chez le médecin. Ils n’hésitent donc pas à faire leur propre diagnostic et à pratiquer l’automédication, tant qu’ils ne sont pas au bord de la mort. Ils pensent en réalité que les visites fréquentes chez le docteur et les check-up sont une lubie.
En Russie, le nombre de femmes dépasse de 10 millions celui des hommes. Cet important écart s’est accentué après la Seconde Guerre mondiale, l’URSS ayant perdu le nombre effroyable de 27 millions de citoyens dans ce conflit.
Les Russes sont persuadés que de hautes études sont un must pour tout adulte. À leurs yeux, cela est même plus important que le travail ou la possession d’un logement.
Ils portent leur alliance à la main droite. Les Slaves ont hérité de cette tradition aux XI-XIIIe siècles de Byzance, durant leur christianisation.
Les Russes savent parfaitement qu’à 4 heures du matin ils peuvent aller faire leurs courses, aller à la salle de sport ou chez le fleuriste. En effet, ici, de nombreux établissements et enseignes sont ouverts 24h/24 et n’ont aucun mal à trouver une clientèle.
La population russe raffole du thé et compte parmi les plus grands consommateurs au monde. Ils apprécient de le boire avec du sucre et d’y ajouter une tranche de citron ou du lait.
Lorsque les sociologues demandent aux Russes ce qui fait le plus leur fierté, la réponse la plus populaire sur ces 20 dernières années s’avère la victoire durant la Seconde Guerre mondiale.
Les Russes ne font pas confiance aux choses vendues à bas prix. Ils qualifient ces marchandises de chinoises, et tout ce qui est chinois est selon eux de mauvaise qualité.
Dans cet autre article, faites la connaissance d’Alexandre Ivanov, portrait-robot du Russe lambda.
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