« Juste le tatouage d’un marathonien sur l’île de Grande Canarie. Le gars est espagnol », a annoté Iouri Doud, star montante de YouTube en Russie. Une matriochka devant la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux, quoi de plus typique ?
Voici un autre tatouage loin d’être anodin, représentant une statue de Iouri Dolgorouki à côté de la tour Spasskaïa du kremlin de Moscou, ainsi que l’écusson de Moscou en-dessous. Une combinaison plutôt saisissante qui laisse penser que son propriétaire apprécie particulièrement la capitale russe.
Les motifs de style khokhloma sont encore plus populaires que les monuments nationaux. Des plus conventionnels au plus créatifs, ces dessins sont un terreau fertile pour les tatoueurs.
Pourquoi ne pas reprendre la tradition de khokhloma et y ajouter une touche d’agressivité au travers d’un ours ?
Il est à parier qu’il ne faut pas chercher des noises à ce dieu slave.
Les femmes russes n’ont visiblement rien à envier aux soldats les plus entrainés.
Combiner le style khokhloma et le phœnix est une flamboyante idée ! Cet animal légendaire est très présent dans le folklore russe.
Les jouets soviétiques inspirent également les tatoueurs. Celui-ci notamment représente une iconique poupée-culbuto, très populaire en URSS, avec l’inscription « Maza Rasha », déformation de l’anglais « Mother Russia ».
Les personnages de dessins animés soviétiques sont un autre thème récurrent dans le monde du tatouage. Voici l’un de ceux de la version russe de « Tom and Jerry », « Nou, pogodi ! ».
Cette personne a opté pour une version un peu plus musclée de ce même lapin !
Et voici son ennemi juré, qui essuie d’humiliantes défaites épisode après épisode !
Il s’agit ici du chien, un peu bébête, du dessin animé soviétique Il était une fois un chien.
Winnie l’ourson est un personnage hautement contesté. En effet, il existe une variante américaine - celle de Walt Disney - et une soviétique, et toutes les deux luttent pour le titre de version originale. Le propriétaire de ce bout de peau semble avoir fait son choix.
Misha, la mascotte olympique des Jeux de Moscou en 1980, est un motif populaire très fréquemment utilisé en tatouage.
Les dirigeants de l’URSS battent certainement les personnages fictifs pour ce qui est du nombre de tattoos réalisés en leur honneur.
Vladimir Lénine en est probablement le plus récurent !
Seul un amateur de chocolat a pu faire cela. Il s’agit du portrait de la petite fille présente sur les emballages des chocolats « Alionka ».
Les supporters sportifs aiment également aller jusqu’au bout des choses pour prouver leur loyauté envers leur club favori. Les deux tatouages qui suivent sont respectivement dédiés au club de hockey sur glace HK CSKA Moscou et au club de foot FK Dynamo Moscou.
Faites à présent la connaissance de cette tatoueuse bachkire, qui vient en aide aux femmes victimes de violences domestiques.
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