Crédit : Moonik (CC BY-SA 3.0)
Le musée de l’écrivain est installé dans la banlieue ouest de Paris, à Bougival, dans la rue qui porte le nom d’Ivan Tourgueniev. L’écrivain acheta ce pavillon sur les bords de la Seine en 1874. La maison devint un centre de création : Tourgueniev y reçut les écrivains Emile Zola, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Mikhaïl Saltykov-Chtchedrine et les compositeurs Camille Saint-Saëns et Gabriel Fauré. Il y mourut en 1883.
Crédit : Photo de presse
L’écrivain ne vécut que quelques jours dans la chambre 304 du Grand Oriental dans la capitale du Sri Lanka en novembre 1890. Il s’y arrêta pour se reposer de son pénible voyage maritime, sur la route de retour de Sakhaline à Odessa. Aujourd’hui, la chambre est un musée mémorial. En 2010, à l’occasion du 150e anniversaire de l’écrivain, un monument a été érigé près de l’hôtel en l’honneur de l’auteur des Trois Sœurs et de La Mouette.
Crédit : Brücke-Osteuropa
Anton Tchékhov vécut le dernier mois de sa vie dans la station thermale allemande de Badenweiler. Le 15 juillet 1904, affaibli par les maladies, l’écrivain but une coupe de champagne et décéda en prononçant ces mots : « Ich sterbe… » (Je meurs). En 1998, un Musée-Salon de Tchékhov a ouvert ses portes dans la ville. À l’occasion du centenaire de la mort de l’écrivain en 2004, une sculpture de la Mouette, en référence à sa pièce légendaire, a été érigée sur la place rebaptisée place Tchékhov et une cerisaie symbolique a été plantée avec des plants importés de Russie.
Crédit : dostoevsky.kz
Un seul des sept musées consacrés à l’écrivain se trouve hors des frontières russes, dans la ville kazakhe de Semeï, où Dostoïevski fut exilé après le bagne en Sibérie. L’écrivain vivra un peu plus de cinq ans au Kazakhstan (1854–1859) et y rencontrera sa première épouse Maria Issaïeva. Le musée est installé dans une maison en bois, dans laquelle il louait un appartement.
Le grand poète ne mit jamais les pieds en Amérique, mais les discussions sur la création d’un musée en son honneur ont été menées pendant des décennies. En 1997, l’inauguration d’une exposition à New York a rassemblé tant de fans de Pouchkine que la police a presque dû fermer la circulation, se rappelle la directrice du musée Nadine Glinskaya. Le musée raconte toutes les périodes de la vie du poète, du lycée au duel fatal à Saint-Pétersbourg, et présente des pièces originales et des copies des objets conservés dans les musées russes.
Crédit : Photo de presse
Ce musée littéraire de Vilnius est installé dans l’ancien domaine du fils du poète, Grigori. L’exposition présente la vie et l’œuvre du poète, les traductions et les traducteurs de ses écrits en lituanien et les productions théâtrales des œuvres de Pouchkine en Lituanie.
Crédit : Bibliothèque nationale de Slovaquie (CC BY-SA 3.0)
Le musée a ouvert ses portes à Brodzany en 1979, dans un ancien château restauré du 16e siècle, où l’épouse du poète Natalia séjourna régulièrement. L’exposition est composée d’objets provenant des archives familiales, d’œuvres d’art et de meubles authentiques. Le musée présente une histoire détaillée de l’évolution de la littérature slave, à commencer par les créateurs de l’alphabet cyrillique, les frères Cyrille et Méthode.
Crédit : Photo de presse
Le musée Maïakovski vit le jour dans la ville de Baghdati en 1940, sur ordre personnel de Joseph Staline. C’est dans cette maison que naquit en 1893 le futur poète soviétique et c’est là qu’il vécut les premières années de sa vie. Depuis la terrasse de la maison, on peut voir les montagnes que Maïakovski contemplait dans son enfance. « Au-dessus des forêts, des montagnes. Je grandis. J’allais sur la montagne la plus haute. Les montagnes descendent vers le nord. Au nord, une faille. Je rêvais que c’était la Russie. J’avais une incroyable envie d’y aller », écrira plus tard Maïakovski dans son autobiographie.
Crédit : MrsMyerDE (CC BY-SA 3.0)
La petite maison de l’écrivain-ouvrier soviétique se trouve dans la ville balnéaire de Bad Saarow, dans le Land de Brandenbourg. C’est ici que Gorki suivit un traitement et travailla sur le recueil de nouvelles qui comprend l’œuvre touchante Un premier amour. En 1972, un musée lui étant consacré a vu le jour dans une maison en bois au style typiquement russe.
Crédit : Remi Jouan (CC-BY-SA-2.5)
Le centre culturel Nicolas Gogol a pris ses quartiers dans l’appartement de Rome où l’écrivain vécut de 1838 à 1842 et où il travailla sur Les âmes mortes, Le Manteau et Tarass Boulba. L’écrivain aimait passionnément l’Italie, parlait couramment l’italien et créa même un guide pour les Russes en voyage à Rome. « Je ne peux écrire sur la Russie qu’à Rome, avouait Gogol, Ce n’est qu’ainsi que je puis la voir dans toute son immensité ».
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