1. Obtenir un visa
Crédit : Alena Repkina
Certains touristes sont si stressés que leurs problèmes commencent avant même leur arrivée dans le pays. L’Italienne Alice et ses amis sont allés à Saint-Pétersbourg depuis Helsinki en ferry et, de ce fait, n’avaient pas besoin de visa. Pourtant, un représentant de la compagnie de ferries leur a dit qu’il était conseillé d’avoir une confirmation d’hébergement pour éviter les problèmes. Le groupe a fini par loger dans une auberge qu’ils avaient trouvée sur le site de location Airbnb. Ils espéraient pouvoir loger ensemble dans des hébergements informels, mais ont pensé qu’il était mieux d’avoir une confirmation d’un site officiel.
Comment éviter les problèmes : demander un visa via un agent fiable, tel un centre de visas ou une agence de voyages connue. Vous éviterez ainsi toute ambiguïté.
2. Traverser la frontière
Crédit : Alena Repkina
Vous avez un visa, oui mais ensuite ? L’image des douaniers peu amène vient immédiatement à l’esprit. Le Slovaque Viktor se souvient que les agents des douanes russes étaient très stricts.
« Ils vérifiaient nos papiers à l’arrivée et au départ de manière beaucoup plus méticuleuse que tout ce que j’ai pu observer partout ailleurs ».
Les documents ont été vérifiés soigneusement, puis Viktor et ses amis ont franchi la frontière sans aucune difficulté.
3. Manque d'hospitalité Crédit : Alena Repkina Selon d’autres rumeurs, vous pourriez être confrontés à l’inhospitalité des locaux après avoir franchi la frontière. L’Irlandaise Sarah trouve qu’à Moscou, c’est plutôt le contraire. Elle se souvient : « Un gars a même porté mon sac pour m’aider à trouver une auberge ». Même ceux qui ne parlaient pas anglais étaient gentils, se rappelle-t-elle. Le Sud-Coréen Giseop ne sait pas d’où venaient ses craintes, mais il admet que les Russes étaient à ses yeux « froids, brusques et racistes ». Il n’a personnellement jamais été victime de racisme, mais sentait que la plupart des Russes ne voulaient pas aider les étrangers. Une fois, il est entré dans une agence bancaire pour utiliser le distributeur automatique et a demandé de l’aide. Il a demandé si quelqu’un parlait anglais et la réponse a été « non ». « Mais comme que je suis resté là en train d’essayer de parler via Google Translate et montrer que je ne partirais pas tant que je n’aurai pas eu la réponse, ils ont fini par dire qu’ils avaient bien un anglophone », dit-il. Comment éviter les problèmes : Il y a des gens sympathiques partout. Vous trouverez sans doute l’aide dont vous avez besoin si vous restez patient et continuez à sourire. 4. Sécurité Crédit : Alena Repkina Avant son premier voyage à Saint-Pétersbourg, l’Italienne Agnese avait entendu des tas de choses sur le gouvernement russe et le fait qu’il « vérifiait tout ». Comme elle le dit : « On le sent dès qu’on arrive. Tout le monde est très sérieux et on sait qu’on ne peut faire rien d’interdit ». Globalement, Agnese n’a eu aucun problème. Quand l’Estonienne Birgitta s’est rendue à Moscou, il y avait de l’agitation dans le centre-ville. Elle n’en avait pas peur, mais n’était pas habituée au fait que, par mesure de précaution, les portes des voitures soient toujours verrouillées. Le Slovaque Viktor avait un peu peur de se faire agresser dans la rue, mais explique que tout s’est finalement bien passé. Comment éviter les problèmes : Lisez les conseils de sécurité à l’avance et évitez d’attirer l’attention. 5. La barrière de la langue Crédit : Alena Repkina Enfin, on craint souvent que personne en Russie ne parle les langues étrangères. Quand Viktor a trouvé son hébergement, il s’est avéré que le réceptionniste parlait couramment anglais. « Ce gars était, à mon souvenir, la seule personne que nous avons rencontrée qui parlait anglais », dit Viktor. Viktor et ses amis sont alors allés à Burger King pensant que le personnel d’une si grande franchise parlerait la langue. Quand ils ont dit « hello », les employés sont allés chercher quelqu’un qui parlait un anglais approximatif. Viktor était étonné que personne n’ait jamais essayé de le comprendre. « Un mot en anglais et tout le monde s’est mis à marmonner quelque chose et à nous éviter comme la peste », dit Viktor. Heureusement, sa langue maternelle est slave et, dans la plupart des cas, lui et ses amis ont pu se débrouiller. Quant à Birgitta, il lui était impossible d’utiliser l’anglais dans les villes plus petites comme Iaroslavl. « Je me souviens, dans les musées, j’étais très fatiguée, parce que tout était écrit en russe », se souvient-elle. À Moscou, elle a pu communiquer en anglais dans certains endroits et les voyageurs ont réussi s’en sortir. Comment éviter les problèmes : Téléchargez des applications de phrases et apprenez à lire l’alphabet cyrillique.
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