La Russie est souvent discrète en ce qui concerne le coût de son matériel militaire, notamment celui de l'immense porte-avions Amiral Kouznetsov, des missiles balistiques intercontinentaux Sarmat (ICBM) et des missiles de croisière nucléaires Bourevestnik. Le prix de ces mastodontes-là reste secret, mais voici trois armes dont l’étiquette est connue - et elles sont loin d’être bon marché.
L'armée a déboursé près de 713 millions de dollars pour chaque sous-marin de classe Borei. Mais notez bien : lorsque le ministère de la Défense a signé le contrat initial en 2011, le coût prévu était deux fois plus élevé, à 1,4 milliard de dollars.
Le projet 955 est une nouvelle étape dans le développement des forces de dissuasion nucléaires de la Russie, qui permettra de protéger les eaux glacées de l'océan Arctique avec des ICBM Boulava.
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Chaque sous-marin de classe Borei produit presque cinq fois moins de bruit que les modèles précédents, ce qui lui permet de passer devant les radars ennemis sans être détecté.
C'est le premier sous-marin russe propulsé par un système de jet d'eau à arbre unique. Pour plus de discrétion, le Borei dispose également de deux propulseurs inclinables et d'hydroplanes rétractables avec des ailerons.
Mais le plus intéressant, c'est qu’il s’agit du seul sous-marin russe capable de tirer des missiles balistiques tout en se déplaçant à travers la glace. Les autres sous-marins doivent « s’arrêter » dans l'eau pour tirer des missiles.
L'Inde s'est jointe à la liste d’attente du système de défense antiaérien notoire et dévastateur de la Russie, le S-400 Triumph, qui protège déjà le ciel turc (malgré les tentatives des États-Unis de vendre leurs Patriot à Ankara). Le prix que paie Delhi ? 5,5 milliards de dollars pour cinq divisions de S-400.
Chacune comprend 12 installations de lancement avec quatre missiles à bord, donc au total, chaque batterie dispose de 16 missiles capables d'abattre des chasseurs de 5ème génération et des missiles de croisière à une distance de 200 km.
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Et ceci ne prend pas en compte le kit de combat de réserve également inclus dans le contrat et qui sera positionné sur le champ de bataille. De plus, le contrat comprend des machines de chargement, des stations radar, un poste de commandement et toute une panoplie de véhicules de soutien.
Ce système d'armements est considéré comme le meilleur au monde - il dame le pion à ses concurrents américains et européens.
Viktor Litovkine, un analyste militaire de l'agence de presse TASS, a déclaré à Russia Beyond que chacun de ces chasseurs coûterait environ 70 millions de dollars aux armées étrangères – les autres pays doivent encore concevoir un analogue digne de ce nom pour avoir un espoir de dominer le ciel.
Le Su-35S est un chasseur de transition qui a hérité de tous les bons côtés du Su-57 (le chasseur russe de cinquième génération) avec des mises à niveau, surclassant ainsi les chasseurs de la génération 4++ du monde. Il est même doté d’une cabine entièrement numérique.
De plus, les actionneurs de commande hydrodynamiques du système d'alimentation ont été remplacés par un système électrique: les ingénieurs expliquent que non seulement cela rend le jet plus léger, mais laisse de la place à un système de guidage à distance. Cela permet essentiellement au pilote de s'appuyer sur l'ordinateur du chasseur pour prendre des décisions. Il peut verrouiller automatiquement les cibles, sélectionner l'arme appropriée et tirer.
Et n'oublions pas qu'il peut transporter près de huit tonnes de bombes et de missiles de haute précision.
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