Espiègle, agile et trop chou, il est aisé de tomber sous le charme des loutres, d’autant plus qu’elles sont très sociables. Elles couinent, s’éclaboussent et sifflent quand elles jouent dans l’eau mais ne sont pas inoffensives pour autant. Elles peuvent en effet être agressives et même faire fuir des crocodiles. Mais pas en Russie bien évidemment.
Ce mammifère de la forêt semble peut-être sans danger au premier abord, mais ne vous en approchez pas trop. Les martres vous attaqueront sans pitié pour défendre leur territoire et progéniture. Elles laisseront alors apparaître des dents et griffes aiguisées susceptibles de vous causer de sérieux dommages. Sans oublier qu’elles peuvent être porteuses de la rage.
Vous pensez que les renards sont adorables ? Malheureusement, ils peuvent eux aussi transmettre de nombreuses maladies, et notamment la rage, et est réputé pour contaminer régulièrement d’autres animaux, dont des humains. Les animaux malades peuvent par ailleurs agir de manière agressive et donc attaquer les hommes.
Ce prédateur à la fourrure hivernale immaculée réside dans le Grand Nord russe. Son pelage l’aide à supporter le froid extrême de la toundra. Dans ces conditions, beaucoup d’entre nous ne s’aventureraient pas dehors, mais lui n’en a que faire. En été, lorsque la neige fond, ses poils se parent alors de marron, pour assurer son camouflage dans le paysage.
Les loups vivent principalement dans les forêts et n’attaquent généralement que dans deux cas : pour se défendre et pour se nourrir. Ils chassent en meute et dévorent des sangliers et rennes. S’ils sont trop nombreux dans la meute et que la nourriture se fait rare, ils n’hésitent cependant pas à traquer des humains.
Il s’agit certainement de l’animal le plus célèbre de Russie, néanmoins, contrairement aux croyances, il est en réalité plutôt paisible. Cependant, juste après l’hibernation, lorsqu’ils sont en quête de nourriture, les ours peuvent se montrer très agressifs. Ne vous aventurez donc pas trop profondément dans la forêt au début du printemps.
Par le passé, des ours blancs ont déjà attaqué des hommes. Or, face à la réduction de leur terrain de chasse en raison du réchauffement climatique, ils sont aujourd’hui forcés de chercher ailleurs de la nourriture et se rapprochent par conséquent des lieux de peuplement humains. Ils sont communs dans le Nord de la Tchoukotka ainsi que dans les îles des mers de Barents et de Kara.
Le tigre de l’Extrême-Orient russe est l’un des plus imposants et dangereux prédateurs du pays. Il préfère normalement éviter de croiser le chemin de l’homme et ne pénètre que rarement sur son territoire. Il y a peu encore, le tigre de l’Amour était au bord de l’extinction, mais les efforts de préservations ont permis un accroissement de la population dans les réserves naturelles locales.
Ce gros matou est extrêmement rare : on en dénombre que quelques dizaines à l’état sauvage. L’homme n’est pas une proie du léopard, mais malheureusement l’inverse n’est pas vrai. Le braconnage est en effet la triste raison se cachant derrière leur nombre si réduit.
Le lynx n’a pas peur du froid et mène une vie heureuse dans les forêts de Sibérie orientale, chassant la nuit. Il ne s’en prend pas aux hommes, mais nous vous déconseillons tout de même de lui chercher des noises.
En Russie, plusieurs espèces de faucon existent, notamment la plus rapide, qui peut atteindre les 320 km/h. Cet oiseau est fortement apprécié pour ses capacités de chasse, et c’est pourquoi certaines de ces espères font l’objet d’une protection spéciale. À Moscou, plusieurs spécimens sont même en charge de protéger le Kremlin des intrus ailés (ou des drones).
Les buses sont répandues dans les forêts du pays. Certaines espèces figurent cependant sur la Liste rouge des espèces menacées de Russie.
Il s’agit de l’un des plus grands hiboux. Il réside sur les pentes rocheuses et boisées, vous ne l’apercevrez donc pas dans la toundra. Pour se nourrir, il chasse de petits rongeurs. Il est en outre totalement indifférent à l’égard des hommes, et n’hésite donc pas à élire domicile près de fermes.
Les rennes sont des animaux à la fois mignons et curieux, et les promeneurs en rencontrent fréquemment dans les forêts ou sur la route. Néanmoins, l’habit ne fait pas le moine et il est préférable de ne pas trop s’en approcher, surtout durant la période de rut, où les mâles en quête du grand amour deviennent particulièrement agressifs.
Il n’est pas ici question d’un simple cochon sauvage, mais de l’une des principales menaces pour l’homme dans la forêt. Imaginez donc une bête de 200 kilos vous chargeant, défenses brandies. Si vous croisez le chemin de l’un d’entre eux, une seule chose : courrez !
Dans cette autre publication animalière, découvrez les huit félins sauvages les plus dangereux de Russie !
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