Les belles-mères russes sont complexes. Tout d’abord, vous rencontrerez certainement quelques soucis lorsqu’il vous faudra prononcer le mot « tiochtcha ». Par ailleurs, si vous souhaitez entretenir de bonnes relations avec elle, vous devez la garder à portée de main afin de l’impliquer dans votre vie de famille. Ce n’est pas une tâche aisée. En Russie il est impoli d’appeler sa belle-mère tiochtcha, au contraire, même si votre femme veut que vous adoptiez sa mère comme si c’était la vôtre et que l’appeliez « maman », ne le faites surtout pas ! Votre belle-mère considérerait cela comme de la flagornerie et vous suspecterait d’être malhonnête. Même si préserver cet équilibre est périlleux, c’est essentiel pour la convaincre que vous êtes le gendre idéal. Cela en vaut la peine, n’est-ce pas ?
Pour votre belle-mère, le bonheur de sa fille est primordial. Or, dans la culture russe, une femme ne peut être heureuse si elle n’est pas aimée. Ni l’argent, la gloire ou le succès ne sont en mesure de combler ce vide. George, 33 ans, originaire de Londres, a été marié dans la joie avec une Russe pendant plus de huit ans, et il affirme que bien traiter sa femme est définitivement la chose la plus importante aux yeux des belles-mères. Que cela soit flatteur ou non, la plupart des hommes étrangers sont perçus en Russie comme étant très rationnels, stricts, voire même moroses. Ne soyez donc pas effrayés de montrer votre bon côté à votre femme, vous n’en serez que plus connecté à sa mère.
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Dans la Russie médiévale, seule une personne ayant un bon coup de fourchette et de l’embonpoint pouvait être considérée comme digne de confiance. Il semble que cette notion a survécu jusqu’à nos jours et si votre tiochtcha remarque que vous régalez discrètement le chien sous la table en lui refilant ce qu’elle verse dans votre assiette, elle vous suspectera donc d’être mal en point ou irrespectueux. Évitez par conséquent de vous rendre aux repas de famille le ventre plein et soyez prêt pour un copieux dîner, dont il vous faudra absolument faire les louanges.
Jetez donc un œil à notre article sur les conseils pour mener une vie heureuse aux côtés d’une Russe. Les belles-mères en Russie prennent généralement grand soin de leur apparence et font tout pour paraître jolies aux yeux de tous. Il ne faut surtout pas que vous vous absteniez de le faire savoir à la vôtre. Une nouvelle tenue, un récent passage chez le coiffeur ou une manucure flambant neuve ? Cela nécessite un compliment systématique. Même si elle teint ses cheveux en bleu ou qu’elle se fait tatouer le portrait de Gorbatchev sur le bras, elle doit toujours rester magnifique dans votre discours.
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Ce n’est une surprise pour personne, nombreux sont ceux, homme ou femme, Russe ou non, à avoir eu des relations difficiles avec leurs parents. En grandissant, la plupart font néanmoins la paix, ou tout du moins apprennent à prendre sur eux dans des situations délicates. Mais quand un mari entre en scène, la paix entre une mère et sa fille peut rapidement voler en éclats. Parfois, il arrive en effet qu’une belle-mère prenne le parti de son gendre afin d’enfoncer sa fille. Dans tous les cas, il s’agit alors d’un deux contre un, ce qui est injuste et ne peut conduire qu’à un désastre. Il est donc probablement préférable d’empêcher votre belle-mère d’intervenir dans vos querelles de couple (et cela vaut aussi pour votre propre mère).
Souvenez-vous, si vous êtes marié à une femme russe et ambitionnez d’avoir des enfants, votre belle-mère deviendra par conséquent une babouchka (grand-mère). Et si vous ne le savez pas encore, la babouchka est bien plus qu’une mamie, c’est un état d’esprit, une philosophie, et un appel. En effet, avoir des petits-enfants est l’une des pierres d’angle de l’univers de la babouchka. Ainsi, même si elle vit à des milliers de kilomètres, elle voudra garder un rôle dans l’éducation de vos enfants et partager son amour intarissable avec eux. Invitez donc la pour qu’elle puisse faire un peu de babysitting, et ne craigniez pas que vos enfants adoptent de lugubres habitudes russes, la plupart du temps, ils se contenteront de s’amuser avec leur grand-mère.
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Beaucoup de belles-mères ne tourneront pas autour du pot pour vous demander de déplacer quelques meubles ou de porter ses sacs de courses. Néanmoins, certaines ont tendance à rester silencieuses et à attendre que vous leur proposiez votre aide. Il y en a aussi qui refusent toute aide au prétexte que vous êtes leur invité et qu’il est impoli d’« utiliser » ses convives pour des corvées du quotidien. Dans ce cas, vous pouvez lui demander quels passe-temps elle apprécie. Cela peut être la cuisine, le jardinage, le tricot, ou regarder la télévision. « Il est important de vous connecter avec votre belle-mère au niveau personnel, assure George. Un bon sens de l’humour peut également être très utile. Ma belle-mère aime les bonnes plaisanteries, alors réciter quelques-unes de vos meilleures blagues peut être un bon moyen de le faire ».
Que faire lors de votre première rencontre avec votre belle-mère ? Le Mexicain Alfie Acosta a rencontré une Russe durant ses études et a donc entretenu une relation longue distance pendant quelque temps. Mais l’heure est finalement venue de rencontrer les parents de sa copine. « Je faisais le grand saut dans une culture complètement différente, à propos de laquelle je ne connaissais rien. Mon Dieu qu’est-ce que j’étais nerveux, confie-t-il. Au Mexique, rencontrer les beaux-parents est considéré comme faire un pas très sérieux. En tant que Mexicain, rencontrer les parents de quelqu’un signifie donc que la relation s’accélère et que vous gravitez en direction du mariage ». Alfie pensait naturellement qu’il en était de même en Russie.
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« Que dois-je dire ? Comment dois-je appréhender la situation? Dois-je faire la bise à ma belle-mère en premier ? Dois-je privilégier une poignée de main ferme et forte ? Peut-être un high five ? », voici toutes les questions que s’est posées Alfie, tout comme bon nombre d’hommes et de garçons s’apprêtant à rencontrer leurs beaux-parents. Pourtant le seul conseil utile est de ne pas se prendre la tête. Vos beaux-parents sont plus susceptibles d’être très excités à l’idée de rencontrer le bien aimé de leur enfant et feront de leur mieux pour vous traiter avec gentillesse et respect.
Dans le cas d’Alfie, sa copine l’a embrassé de manière inattendue devant ses parents. Au Mexique cela n’arriverait qu’après le mariage. Sa belle-mère (ainsi que son beau-frère et sa belle-sœur) l’ont finalement enlacé chaleureusement. « Je peux seulement vous parler de mon expérience, ces choses ne suivent pas un plan précis, mais tout va bien, parce qu’à la fin, si vous avez survécu à la rencontre, ce sera une histoire à raconter », conclut-il.
En espérant que ce guide vous sera utile, voici un autre de nos articles portant cette fois sur la vision qu’ont les femmes russes de l’homme idéal.
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