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Les cosmétiques déjà largement produits en Occident, se retrouvaient souvent en rupture de stock en Union soviétique. Toutefois, dans les années 1970, le mascara, le fard à paupières et le rouge à lèvres se sont répandus, grâce à une nouvelle production locale. Mais la qualité « étrangère » était bien meilleure que les produits locaux. L’Oréal s’est ainsi avérée être la marque la plus en vue de l’époque. La société polonaise Pollena a également fait des ravages.
Une petite quantité de Coca-Cola a été introduite clandestinement à l’aube des années 1930. Mais encore quelques décennies plus tard, il était difficile de mettre la main sur la célèbre boisson, celle-ci n’étant pas vendue en magasin. Bien souvent, on se demandait où l’acheteur s’était fourni.
Héros de guerre soviétique, le maréchal Gueorgui Joukov s’est servi de son statut pour demander au général Dwight D. Eisenhower de lui faire une livraison de Coca-Cola un peu spéciale. Afin de ne pas se compromettre, en étant vu avec la boisson du capitalisme, Joukov a en effet demandé à ce que la boisson soit transparente, sans la marque inscrite et avec une étoile rouge sur la capsule, le symbole de l’Armée rouge.
Avec le temps, Coca-Cola s’est fait voler la vedette par son plus grand concurrent, Pepsi.
Les Soviétiques ont découvert les jeans pendant l’édition emblématique du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, tenu en 1957 à Moscou.
L’importation de jeans en URSS était impensable et illégale, ce qui ne les empêchait pas d’être désirés au plus haut point. L’approvisionnement insuffisant poussait les dandies soviétiques à donner tous ce qu’ils possédaient en échange d’une paire, généralement achetée chez des fartsovchtchiki, des « entrepreneurs » douteux, qui récupéraient de la marchandise auprès des touristes et des hommes d’affaires.
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La marque de sport allemande Adidas a pris d’assaut l’URSS grâce à une opération de relation publique parfaitement réussie : aux Jeux olympiques deMoscou de 1980, les champions olympiques soviétiques sont montés sur le podium vêtus d’un ensemble à trois bandes (le logo avait été retiré sur ordre du gouvernement soviétique).
Cette ruse du gouvernement n’a pas empêché Adidas de connaître un véritable succès en Union soviétique immédiatement après la fin des Jeux.
L’ensemble jogging, baskets et casquette faisait des émules chez n’importe qu’elle personne à la mode. Adidas est devenu un symbole de prospérité en URSS, avant de devenir la marque de fabrique du monde criminel.
Une fois que le chewing-gum a fait son trou en URSS, la jeunesse soviétique ne s’est plus arrêtée d’en mâcher. Il pouvait facilement être revendu contre des produits plus utilitaires et passait aisément d’une personne à l’autre, plusieurs fois. Le jeter à la poubelle était perçu comme une hérésie de la part des adolescents de cette époque.
En mars 1975, le chewing-gum a malheureusement été la cause indirecte d’une tragédie à l’origine de la mort de 21 individus à Moscou.
L’innovation révolutionnaire qu’étaient les montres numériques a envahi l’Union soviétique dans les années 1980. Outre, Casio et Seiko, les principaux fabricants, la population pouvait acquérir de nombreux autres modèles. Les montres avec calculatrice et haut-parleur intégrés jouissaient du plus grand succès.
Le format vidéo VHS s’est répandu comme une trainée de poudre pendant les années 1980. Les citoyens soviétiques s’arrachaient les films occidentaux mettant des stars telles que Bruce Lee et Arnold Schwarzenegger en vedette. Puis l’album Erotica de Madonna est sorti et s’est retrouvé rapidement interdit par la loi. Les entrepreneurs intrépides ont rapidement transformé leur maison en cinéma et ont facturé la séance 50 kopeks ou 1 rouble (environ 1 - 1,5 euro), donnant le privilège de regarder un film, entassé dans un appartement minuscule.
Ces motos réputées étaient fabriquées en Tchécoslovaquie et exportées en URSS en grande quantité. Elles restaient le rêve de tout ado soviétique des années 1980 car fabriquées à l’étranger, mais dans un pays plus accessible, la Tchécoslovaquie socialiste.
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La revue de mode Burda a fasciné les femmes soviétiques à partir de 1987, l’année de sa première publication en URSS. Comme il s’agissait du premier magazine européen autorisé par les censeurs du gouvernement, sa sortie a fait des vagues et influencé des millions de citoyennes.
Le gouvernement soviétique n’avait pas de difficultés à fournir des cigarettes à ses citoyens, sauf lorsque le pays s’est retrouvé confronté à une pénurie de tabac dans les années 1980. La valeur des cigarettes étrangères a décuplé. Les marques comme Marlboro et Kent s’écoulaient en moins de deux et les individus se fournissaient auprès des touristes étrangers ou des voyageurs d’affaires. Les fumeurs achetaient des cigarettes illégalement dans les hôtels ou à la gare.
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