Polina Deripaska
Sergey Bobylev/TASSÉpouse de l’ancien maire de Moscou Iouri Loujkov et présidente de la compagnie d’investissement et de construction Inteko, elle est depuis de nombreuses années déjà la leader du classement des femmes les plus fortunées de Russie. Elle gère une chaîne d’hôtels en Autriche, Irlande, République tchèque et en Russie, fait actuellement construire un parc de panneaux photovoltaïques, et investit dans l’immobilier en Europe et en Amérique. En Russie elle est également liée au fonds de bienfaisance « BE OPEN », défendant les designers locaux. Elle réside par ailleurs la plupart du temps à Londres avec ses deux filles. « Je ne pense pas que les femmes aient besoin d’un quelconque traitement de faveur, car les traitements de faveur sont l’apanage des faibles, et nous ne sommes pas faibles », a-t-elle soutenu lors d’une interview pour Forbes en 2015. Elle figure à la 79ème place des fortunes de Russie.
En 2004, Bakaltchouk a traversé tout Moscou en transports en commun pour aller chercher un énième colis contenant des vêtements en provenance d’Allemagne. Elle était alors professeur d’anglais en congé maternité. Lui est soudainement venue une idée : gagner de l’argent grâce à la revente d’habits issus des catalogues des marques allemandes Otto et Quelle. Tout l’argent qu’elle a obtenu pour démarrer son entreprise a donc été utilisé pour ouvrir son site en ligne.
Aujourd’hui, cette boutique internet baptisée Wildberries, qu’elle dirige avec son mari, est l’une des sociétés se développant le plus rapidement dans le pays. En 2017, son chiffre d’affaires était en effet déjà de 69 milliards de roubles (944 millions d’euros). En plus de la Russie, la compagnie est présente en Biélorussie, au Kazakhstan ainsi qu’en Kirghizie.
Ancienne épouse du milliardaire Dmitri Rybolovlev (ancien actionnaire majoritaire de la société de production et de vente de potasse Ouralkali, et 18e homme le plus riche de Russie). Elle a acquis l’ensemble de sa fortune suite à une procédure de divorce ayant duré 7 ans. Ils ont en effet vécu 21 ans ensemble et suite à leur rupture Rybolovleva est devenue l’une des femmes les plus aisées de Russie, lorsqu’elle a reçu en 2016 ces 600 millions de dollars ainsi que deux maisons en Suisse. Aujourd’hui, elle évolue dans le secteur des investissements privés.
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Filiova préside le conseil des directeurs de S7 Group, une entreprise familiale que Natalia et son mari Vladislav Filiov gèrent depuis les années 90. Il s’agit actuellement de la plus importante compagnie aérienne privée russe et du principal concurrent d’Aeroflot.
Pour en arriver là, elle a dû racheter les actions de ses collaborateurs ainsi que de petites compagnies aériennes, et faire l’acquisition du cosmodrome flottant Sea Launch. Natalia gère les liaisons aériennes, tandis que son mari s’occupe du secteur spatial. Selon elle, Vladislav se trouve cependant actuellement « en dépression », tout cela en raison du lancement du Falcon Heavy d’Elon Musk.
Presque juste après la naissance de son premier fils, Beliavtseva a fait l’acquisition d’actions au sein d’ateliers d’une usine provinciale de conserves. Elle n’avait alors que 21 ans. Mais après quelques semaines seulement, la jeune femme a été nommée économiste en chef. La modeste entreprise est ensuite devenue la compagnie Lebedianski, dont PepsiCo a racheté 75,5% des actions en 2008 pour 1,36 milliards de dollars. Olga Beliavtseva en a alors reçu 330 millions.
Aujourd’hui, la base de son business est la production de boissons pour enfants (elle est copropriétaire de la compagnie Progress, vendant ses produits sous la marque Froutoniania). Elle détient également la société Beeplast (emballages et composants), une résidence à Moscou ainsi qu’un impressionnant parc automobile comprenant notamment différentes Mercedes et Ferrari.
Elle est la fille de Valentin Ioumachev, ancien conseiller et chef de l’administration présidentielle de Boris Eltsine, belle-fille de la fille de ce dernier, et femme du milliardaire et « roi de l’aluminium » Oleg Deripaska (19e homme d’affaires le plus riche de Russie selon Forbes). Polina est devenue l’une des femmes les plus fortunées du pays grâce à son mari, quand en 2017 il lui a transmis 6,9% des actions de la holding En+, regroupant ses actifs énergétiques et ses parts au sein de la société de production d’aluminium Rusal. Elle développe cependant son propre business, puisque lui appartiennent la maison d’édition Forward Media et des parts dans la compagnie LAM Publishing.
En 2013, Gourieva dominait le classement des femmes parlementaires russes les plus riches, gagnant plus que toutes les autres siégeant au Conseil de la Fédération et à la Douma d’État : 22,7 millions de dollars annuels. Depuis, les affaires de la femme du principal propriétaire de la compagnie chimique PhosAgro, plus important producteur d’Europe et de Russie de fertilisants au capital de près de 300 milliards de roubles (4,1 milliards d’euros) et ancien sénateur Andreï Gouriev, n’ont cessé d’être florissantes. Elle détient actuellement 4,82% des actions de cette entreprise.
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Cette femme a accumulé sa fortune sans l’aide de maris ou d’entreprises familiales. Après l’université, elle s’est établie en tant que conseillère juridique dans une agence, et en 2002 elle a intégré Novatek, l'une des plus importantes compagnies gazières du pays, détenue par le milliardaire Leonid Mikhelson. Depuis, elle a progressivement grimpé les échelons pour atteindre son poste actuel : présidente adjointe de la direction du groupe. La valeur de ce dernier est aujourd’hui estimée à plus de 30 milliards de dollars, et Kouznetsova en possède, selon Forbes, 0,2% des parts.
Loutsenko, accompagnée de son mari Alexander, est à la tête d’un « empire du soja » dans l’exclave russe de Kaliningrad. Tout a démarré en 1994 par le commerce de fourrages et de fourrages complémentaires. Aujourd’hui, la société du couple « Sodroujestvo » (les époux détiennent 90% des actions, les 10 autres appartenant à la compagnie de trading japonaise Mitsui & Co) s’impose comme l’une des plus importantes entreprises de transformation de graines de plantes oléagineuses d’Europe et de la CEI. Au-delà de ce business à Kaliningrad, ils possèdent des stocks au Brésil ainsi que des terminaux fluviaux au Paraguay.
En Russie il existe plus de 200 petites compagnies pétrolières, s’efforçant de ne pas se retrouver entre les pattes des géants du secteur afin d’éviter tout conflit pour les ressources. Cependant, même l’une de ces « modestes » entreprises peut rapporter à ses propriétaires des sommes fabuleuses. Marina Sedykh occupe le poste de directrice générale d’INK (Compagnie Pétrolière d’Irkoutsk), en Sibérie, depuis l’an 2000, et s’est donc hissée jusqu’aux sommets du classement des femmes les plus fortunées de Russie.
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