Crédit : Jennifer Eremeeva
Chaque cuisinier ou cuisinière a besoin d’une recette extravagante, prête à être sortie en cas de besoin ; une recette qui est à la fois fiable et impressionnante. Un plat à préparer quand on reçoit ses beaux-parents pour la première fois ou quand on invite son patron pendant la saison des primes. Le veau Orloff, ou « veau français » pour les Russes, est un excellent choix. Le mariage dynamique de veau et de champignons comme ingrédients principaux, accompagné des quantités de beurre et de crème, fait de ce plat un choix que vous ne regretterez pas.
Le veau Orloff fut inventé par le cuisinier français Urbain Dubois, employé de l’ambassade de Russie à Paris à l’époque où l’ambassadeur était le prince Nicolas Orloff. Ce dernier fut un des descendants des célèbres frères Orloff, qui ont joué un rôle décisif dans l’arrivée au pouvoir de Catherine la Grande au XVIIIe siècle. Curieusement, c’est un autre Orloff qui est l’actuel ambassadeur russe en France, et je suis sûre que ce plat riche et gourmand est souvent au menu.
Ce qui suit est une version légèrement simplifiée de la recette classique. Bien qu’elle compte plusieurs étapes de préparation et une grande variété d’ingrédients, la sauce Soubise, la Duxelles et la sauce Mornay peuvent être préparées au préalable, ce que je vous recommande vivement. J’ai également ajouté une étape pour saumurer le veau, puisqu’il est très mince et sèche très vite. Le saumurage évite qu’il ne sèche et ajoute plus d’arômes à la viande. Servez le veau Orloff avec des petits pois, des haricots vert, des pommes de terre ou du riz.
Pour le veau
4 litres de solution saumure (eau, un citron, clous de girofle, sucre roux et sel)
2 ½ kilos de rôti de veau désossé, dénervé et ficelé
3 cuillerées à soupe de beurre
2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
2 cuillerées à café de sel
1 cuillerée à café de poivre
2 branches de céleri, découpées grossièrement
2 carottes, épluchées et découpées grossièrement
1 grand onion jaune, haché
1 bouquet garni (laurier, brin de romarin, thym, et persil italien à feuilles plates) dans une étamine
2 tasses de vin blanc sec et une tasse d’eau
Pour la garniture :
Soubise
1/3 tasse de riz blanc à grain long
2 cuillerées à soupe de beurre
½ kilo d’onions, coupés en deux sur la longueur et tranchés finement sur la largueur (3 tasses)
½ cuillerées à café de sel
½ cuillerées à café de noix de muscade
1 tasse de bouillon de poulet
Duxelles :
3 cuillerées à soupe de beurre
¼ tasse d’échalotes, très finement hachées
2 cuillérées de truffes ou 1/3 tasse de champignons déshydratés
½ kilo de champignons de Paris, sans tiges et finement hachés
1/3 tasse de crème épaisse
¼ cuillerée à café de sel
Poivre noir, au goût
¾ tasse de sauce madère
Pour la sauce Mornay
1 tasse de lait entier mélangé au jus de saumure
½ tasse de crème épaisse
4 cuillerées à soupe de beurre
6 cuillerées à soupe de farine tout usage
¼ tasse de fromage suisse dur, type gruyère.
1 pincée de noix de muscade
1/8 cuillerées à café de poivre de Cayenne
½ cuillerées à café de sel
Crème à fouetter
2 à 3 tours de poivre noir moulu du moulin
Mode de cuisson :
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