The Church of Saint John the Baptist in Kerch.
Sergey Malgavko/RIA NovostiCrédit : Oleg Krasnov
Des constructions en blocs de pierre avec un trou mystérieux sur le côté peuvent être trouvées dans le Kouban, dans le Caucase, en Sibérie et même dans l'ancien camp de prisonniers de Solovki (1500 km au nord de Moscou). On les appelle dolmens, et en raison de leur apparence et de leur âge, les massifs de pierre de Russie ressemblent au célèbre Stonehenge britannique.
Quelle était leur finalité et à quoi servent ces trous – il existe de nombreuses hypothèses à ce sujet. La seule chose sur laquelle les scientifiques sont d'accord est l'âge des dolmens: ils ont été construits sur le territoire de la Russie moderne aux III-II millénaires avant JC. Rien que dans le Caucase occidental [région de Gelendjik, Novorossiysk, à 1500 km de Moscou], on a trouvé environ 2300 dolmens.
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On dit qu’il pouvait s'agir de bâtiments destinés au culte ou de cryptes anciennes: lors de fouilles effectuées près de nombreux dolmens, des restes de personnes et des objets de la vie quotidienne provenant de différentes époques historiques ont été trouvés (on croyait alors que cela serait utile dans le monde suivant). Dans un dolmen découvert dans le territoire de Krasnodar [1273 km de Moscou], on a trouvé les restes de 72 personnes et un disque en pierre avec des symboles astraux. Aujourd'hui, ce sarcophage de cinq tonnes est exposé au Musée historique de Moscou.
Cette église luthérienne a été construite au XIIIe siècle au milieu d'une zone déserte en tant que sanctuaire pour les chevaliers de l'Ordre teutonique, et c'est aujourd'hui le bâtiment le plus ancien se trouvant sur le territoire de la région de Kaliningrad (ouest de la Russie). Il a été construit en cas de siège, et ressemble à une forteresse ou à un petit château.
Crédit : Legion Media
Une puissante nef et des murs impénétrables lui ont permis de résister aux cataclysmes des siècles. L’église a survécu au royaume prussien, a traversé la Seconde Guerre mondiale et a résisté à l'assaut des colons venus de toute l'URSS. Au vingtième siècle, l'église a été traitée de la même façon que dans presque tous les autres sites du patrimoine étranger en URSS – elle a été démontée pour en réutiliser les briques.
En 1985, le bâtiment est passé sous la responsabilité de l'Église orthodoxe russe. Il a été complètement restauré et désormais, l’église est en service.
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Crédit : Sergey Malgavko / RIA Novosti
L'église Saint-Jean le Précurseur au centre de Kertch, sur la place Lénine, a été construite avant même le Grand schisme entre les chrétiens orthodoxes et catholiques. À en croire une inscription grecque sur l'une des colonnes du Temple, elle se tenait ici déjà en 757 après JC.
Deux légendes circulent au sujet du temple. Selon la première, cette merveilleuse église… a été trouvée dans la mer. Cette hypothèse est étayée par le fait qu’auparavant, le temple était situé au bord de mer, et sur ses murs et ses voûtes se trouvent beaucoup de fossiles de coquillages.
Une autre légende raconte que le bâtiment a été construit sur le site d'une ancienne église qui fut bénite par l'un des douze apôtres du Christ, André, qui prêchait le long de la mer Noire. Dans la cour du temple a été conservée une plaque en pierre avec des empreintes de pieds, dont le propriétaire, comme fidèles en sont convaincus, n’est autre qu’André ou l’apôtre Jean le baptiste.
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Crédit : Denis Abramov / RIA Novosti
L’Eglise de Choana, qui se dresse au beau milieu des montagnes du Karatchaïévo-Tcherkessie (Caucase, sud de la Russie), est un exemple de modestie parmi les bâtiments anciens. Il fait seulement 13 mètres de long, et on ne trouve à l’intérieur ni peinture, ni décorations fastueuses.
Sous une couche de vieux plâtre (comme cela a été remarqué lorsqu'une partie de celui-ci s’est fissuré) se trouvent des inscriptions superposées en grec, arabe, géorgien, russe et arménien de différentes époques, ainsi que des caractères du Caucase du Nord (le temple a été construit au Xe siècle dans les anciennes terres d’Alanie, désormais territoire du Caucase du Nord moderne).
Crédit : Denis Abramov / RIA Novosti
Jusqu'au XVIIIe siècle on trouvait ici une ancienne bibliothèque qui a disparu; où donc ? Personne ne le sait. Puis l’église fut transmise à un monastère pour hommes. Ici, à proximité de Choana, on trouve de nombreux cimetières médiévaux. C’est peut-être précisément à cause d'eux que ce temple était situé en ces lieux.
La cathédrale Saint-Basile n'existerait plus si cet homme n'avait pas réussi à persuader Staline. Pour en savoir plus, suivez le lien.
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