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Tikhonov est devenu une idole grâce à ses rôles de professeur dans le drame Nous survivrons jusqu’à lundi (1968), d’Andreï Bolkonski dans la saga épique Guerre et Paix de Sergueï Bondartchouk, et bien sûr de l’espion Stirlitz dans la série culte Dix-sept moments de printemps (1973). Dans la série, Stirlitz se fait passer pour un haut-gradé SS dans l’Allemagne nazie, risque sa vie en permanence et est un exemple de courage. Tikhonov joua ensuite dans une dizaine de films, par exemple dans la version soviétique de Hatchi, le film Bim, chien blanc à l’oreille noire (1977). Regardez les deux et dites-nous qui est votre préféré : Tikhonov ou Richard Gere ?
Crédit : RIA Novosti
Certains considèrent que la principale raison pour laquelle Gagarine fut choisi pour être le premier homme dans l’espace était son sourire rayonnant. Après son atterrissage, il devrait conquérir le monde avec lui, et le plan fonctionna. La photographie de Gagarine en scaphandre fit le tour du monde, puis Gagarine lui-même s’embarqua pour une tournée mondiale comme une véritable vedette. Le premier homme à s’être approché des étoiles devient une véritable star. Ses amis le décrivaient comme un homme simple, travailleur et toujours de bonne humeur : un vrai homme idéal, en somme !
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Il suffit de regarder Lanovoï pour comprendre pourquoi les femmes l’aimaient, mais celui-ci avait aussi un timbre de voix unique qui n’a aujourd’hui encore rien perdu de son charme. Les principaux rôles de Lanovoï étaient des romances : le jeune capitaine Arthur Grey dans Les voiles écarlates (1961), Anatole Kouraguine dans l’adaptation soviétique de Guerre et Paix (1966) et Alexeï Vronski dans Anna Karénine (1967). Son rôle dans le film culte Officiers (1971) fut aussi un moment clé de sa carrière. Dans ce film, trois générations d’hommes d’une même famille font la guerre et deviennent des héros dans trois guerres différentes. Ce film eut un succès immense et créa la réplique culte « C’est un métier, défendre son pays », qui fit de la carrière militaire l’une des plus prestigieuses des vocations.
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Abdoulov et sa première femme, Irina Alferova, étaient le plus beau des couples du cinéma soviétique. Ce jeune premier était un séducteur en série. Dans l’un de ses rôles les plus célèbres, dans le film Carnaval (1981), il séduit une jeune fille naïve venue de province puis l’abandonne. Dans le film Cherchez la femme (1982), il jouait le rôle du méchant, tuant l’amant de la femme de son patron.
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Vyssotski était instantanément reconnaissable à sa voix rauque et grave et à ses chansons accompagnées à la guitare dont les paroles fendaient l’âme, avec lesquelles a grandi plus d’une génération de soviétiques. Vyssotski est aussi un acteur célèbre de théâtre (l’un de ses plus grands rôles est celui d’Hamlet dans un spectacle du Théâtre de la Taganka) et de cinéma. D’ailleurs, selon un sondage mené en 2010, Vyssotski occupait la seconde place parmi les icônes du XXe siècle après Youri Gagarine. Comme il se doit pour un véritable sex-symbol, Vyssotski avait une voiture chic, devenant pratiquement le premier soviétique à acheter une Mercedes. (On raconte qu’avant lui, seul Leonid Brejnev possédait une telle voiture). Et l’acteur épousa une véritable beauté, l’actrice française Marina Vlady, alors que les mariages avec les étrangères, surtout de cette classe, étaient particulièrement rares en Union soviétique.
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Mironov était parmi les acteurs soviétiques les plus populaires. Si tous ceux que nous avons décrits jusqu’ici étaient des figures romantiques ou héroïques, Mironov était un farceur né, qui jouait souvent dans des comédies et finit pratiquement par mourir sur scène : il perdit connaissance durant une représentation des Noces de Figaro, dans lequel il jouait le rôle principal. L’un de ses rôles les plus célèbres était celui du contrebandier dans Le bras de diamant (1969), dans lequel les répliques de son personnage devinrent toutes des phrases cultes, et sa chanson, L’Île de la Poisse, un véritable hit.
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Véritable « Voix d’or » de l’Union soviétique, Magomaïev ravit le cœur de millions de femmes. Il devint l’un des plus jeunes Artistes du Peuple de l’URSS, recevant cette haute distinction à seulement 31 ans. Il fut le premier artiste soviétique à se rendre aux États-Unis. Sa tournée le porta dans les plus grandes villes : New-York, Chicago, San Francisco, Los Angeles. On lui attribua un nombre invraisemblables de romances avec des actrices célèbres et des chanteuses : Natalia Fateïeva, Edita Piekha, Svetlana Rezanova. « Comment ne pas tomber amoureuse de lui ? Comment résister à un tel homme ? Beau, doué, généreux », raconta des années plus tard Rezanova dans une émission très populaire. Mais c’est avec la plus grande femme de sa vie, l’Artiste du Peuple Tamara Siniavskaïa, qu’il vécut 34 ans jusqu’à son dernier jour. La plus célèbre des chansons de Magomaïev parle aussi d’amour : d’amour pour Moscou, la plus belle ville du monde.
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Cet acteur et chanteur aux moustaches impressionnantes reste encore aujourd’hui associé pour beaucoup de Russes au personnage de d’Artagnan dans la version soviétiques des Trois mousquetaires (1978). Le rôle de d’Artagnan et la popularité des chansons du film rendirent l’acteur incroyablement célèbre. Le public riait et pleurait en suivant avec passion les aventures des valeureux héros. L’inimitable voix de Boyarski qui grinçait comme la selle d’un mousquetaire et ses expressions comme « Mille diables » sont une source inépuisable d’inspiration pour les humoristes.
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Yankovski joua dans de très nombreux films : Le Miroir (1974) et Nostalgie (1982) de Tarkovski, les classiques du mélodrame soviétique Vols dans les rêves et la réalité (1982) et Amoureux volontaire (1983). L’un de ses plus célèbres rôles fut le film Ce Münchhausen (1979), adapté de la pièce de Grigori Gorine, une interprétation des aventures du célèbre baron. Dans les années 2000, Yankovski joua le rôle de Komarovski, le séducteur de Lara, dans la série télévisée Docteur Jivago.
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Kharlamov était quadruple champion d’URSS, triple champion du monde et double champion d’Europe. En septembre 1972, l’équipe de hockey soviétique écrasa à Montréal la redoutable équipe canadienne 7 à 3. Kharlamov marqua pendant ce match deux buts qui sont aujourd’hui considérés comme des chefs-d’œuvre. La rumeur racontait qu’on lui avait proposé un million de dollars pour jouer en NHL, mais qu’il avait refusé. Kharlamov est le premier et l’unique joueur de hockey européen dont le portrait soit exposé au Temple de la renommée du hockey de Toronto. En 2013, le film La légende du numéro 17 lui fut consacré, et son rôle fut joué par l’actuel jeune premier du cinéma russe, Danila Kozlovski.
Savez-vous quelles actrices ont influencé le style des femmes soviétiques ? Voici notre article à ce sujet.
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