La peinture la plus célèbre de Kramskoï recèle encore aujourd’hui de nombreux secrets. Puisque l’artiste a emporté avec lui le nom de son modèle, de nombreuses théories circulent sur la véritable identité de la femme représentée. Il existe par exemple une légende selon laquelle Matriona, une paysanne de Koursk ayant épousé un noble, aurait été le prototype de cette « Mona Lisa » russe. Kramskoï l’avait rencontrée à Saint-Pétersbourg et avait été captivé par sa beauté.
Cette immense peinture historique représente un moment tragique de l’histoire russe. Elle fut la première grande œuvre de Vassili Sourikov et fut achetée pour la collection Tretiakov.
L’artiste se réfère à l’époque du premier empereur russe, Pierre le Grand, lorsqu’il fit supprimer les Streltsy, les gardes du palais dirigés par sa sœur, la princesse Sophia. Tandis que les traitres furent bel et bien exécutés, Sourikov ne dépeint pas l’exécution en elle-même. À la place, il se concentre sur le sort tragique des gardes dans une période tumultueuse.
Cette peinture valut à Serov une reconnaissance en tant que maître du portrait psychologique. Elle représente Vera Mamontova, âgée de 12 ans, fille de Savva Mamontov, l’un des entrepreneurs et philanthropes russes les plus riches de son temps, assise à la table du salon de la propriété familiale.
Ce chef d’œuvre fut présenté pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1880 lors d’une exposition consacrée à une seule peinture, et fit immédiatement sensation. Les visiteurs furent attirés par l’étonnant réalisme du clair de lune reflété sur le fleuve Dniepr.
Cette œuvre est probablement le portrait le plus fameux de l’illustre poète russe Alexandre Pouchkine, représenté avec la tête tournée vers la gauche et les bras croisés sur sa poitrine. Un plaid écossais repose sur l’épaule droite du poète, un détail qui permet au peintre de montrer la filiation de Pouchkine avec Lord Byron, l’idole de la période romantique. Une fois le portrait terminé, Pouchkine dédia son poème À Kiprensky à l’artiste, déclarant que lorsqu’il regardait ce portrait, il se voyait lui-même dans un miroir, et que ce reflet le flattait.
Voici la principale œuvre d’Alexandre Ivanov, sur laquelle il travailla 20 ans durant, faisant plus de 600 croquis. La peinture finale fut achetée par l’empereur Alexandre II. Certaines peintures d’Ivanov, dont les croquis de L'Apparition du Christ au peuple, seront acheminées jusqu’au Vatican en 2018, dans le cadre de l’exposition Les thèmes bibliques dans la peinture russe.
Génie reconnu de l’art marin, Aïvazovski fut aussi l’un des artistes russes les plus prolifiques. La Neuvième Vague est reconnu comme son plus grand chef-d’œuvre.
Tout écolier russe a dû écrire au moins une dissertation dédiée à cette peinture, c’est pourquoi les Russes la connaissent depuis leur enfance. Les Freux est si populaire que Savrassov est parfois surnommé « l’auteur d’une peinture », parce qu’aucune de ses autres œuvres ne peut être comparée à celle-ci.
Réalisée quelque peu après la révolution russe, cette peinture est vue comme prophétique, et recèle différentes interprétations. Selon l’une d’elles, le Cheval rouge représenterait la Russie elle-même, et l’artiste aurait symboliquement prédit le « destin rouge » du pays au XXe siècle.
En tant que plus haute manifestation du Suprématisme, l’incontournable Carré Noir a affirmé une rupture totale avec l’objectivité en peinture, et cette image symbolise le concept philosophique de l’anti-art.
Ses tableaux ne figurent pas dans cette sélection, mais connaissiez-vous Élisabeth Vigée Le Brun, cette Française qui a marqué l’histoire de la peinture russe ?
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